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LES AMOURS LITIGIEUSES
C’est à Hingblé, une ville de la République des Cas Sociaux (RCS). Une histoire d’amour abracadabrante, déjà conjuguée au
temps passé, ressurgit comme par miracle et rencontre l’Art. Le choc est violent, malgré les vertus apaisantes de l’amour, et l’Art titube et gémit, en dépit de sa puissance et de son charme. Le ciel bleu vire au gris. Un meurtre, quelques aveux et un mariage plus tard. Sacrifier les vices à l’autel de la vertu! C’est l’exercice délicat auquel s’est livré Robert Asdé, en fouillant dans la poubelle de l’Homme. Il en sort juste une pincée de caprices pour animer les planches. Il y réussit avec Léiga, un redoutable personnage, qui n’entend recevoir de personne quelque leçon de morale. Une belle au corps capiteux et au cœur étonnant, qui incarne fièrement la bêtise, afin de rire de la comédie et de l’hypocrisie humaine : « Si par la rudesse du sort, la hyène en devenait aveugle, aucun mouton ne peut s’en moquer », et « Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire », aura-t-elle répliqué successivement à son ex-amant et ex-mari. Et le cœur s’em-balle, vous allez le constater au fil des pages.
Robert Asdé est administrateur d’Action culturelle en service au ministère en charge du Travail et de la Fonction publique. II est également président de l’Association Aivé Culture et promoteur des Rencontres Littéraires et Culturelles (RELIC) dans les lycées et collèges du Bénin. Les Amours litigieuses (théâtre) est son troisième ouvrage. -
La traversée
Ce texte est Agréable à lire, avec beaucoup d’humour, et arrive à nous attraper à un endroit de réflexion de façon extrêmement fine. Avec le travail effectué pour utiliser une métaphore, on se retrouve face à une forme qui évolue comme une marée, c’est-à-dire qu’on se laisse bercer par le flot des mots avec un rythmique très agréable, on flotte tranquille, et tout ça nous aspire petit à petit vers le grand large sans qu’on s’en rende compte.
On se retrouve à un moment sans repères avec une mer un peu plus tendue et la sensation qu’on ne pourra pas revenir tranquille sur la berge. La Traversée laisse une sensation physique forte de par sa rythmique et la physicalité des personnages. Il remue des questions existentielles fondamentales de façon a priori légère et nous plonge dans les abysses de réflexion à l’issue de la lecture.
Sandrine Roche -
Lion, vers mes treize ans
Voici une cuvre qui est une harmonieuse fusion de la violence physique, verbale et psychologique. Un hymne aux douleurs existentielles avec des personnages dont la psychologie rejoint souvent la souffrance, épine dorsale de l’ouvrage. Ainsi, à travers les pages de Loin, vers mes treize ans de Mireille Gandébagni, vous rencontrerez des personnages-martyrs, des person-nages-souffre-douleurs et des personnages-soutiens.
La douleur et la souffrance sont célébrées dans une écriture noire peut-être, mais richement thérapeutique.
Les nouvelles de ce recueil laissent toujours entrevoir, à travers leurs dénouements, des horizons meilleurs, de l’espoir et un accotoir pour les âmes désorientées.
Paterne Tchaou
Bénincultures -
Les marchands des soleils
Liaffaire est claire. Qu’on se le dise. Camille
est vraiment voleur de feu…
Et c’est bien ce feu sacré qu’ils ravivent ici, en des visions ou vues diverses, tous les seize encodeurs de ce spicilège, chacun d’eux représentant chacune des seize maisons géomantiques.
Qu’ils soient contemporains de Camille
(Florent E. Hessou, Louis-Mesmin Glèle…), de la génération juste après (Habib Dakpogan,
Hilaire Dovonon, Mathias Massodé, Jasmin
Ahossin-Guézo, Jérôme Tossavi..) ou de la dernière génération (Grégoire Folly, Fabrice
Oga, Chrys Amégan, Eric
Azanney, Yves
Ayindé Biaou, Djamile Mama Gao…), les poètes de cette pléiade, au-delà de l’entreprise de dissipation de la Nuit -les nuits- par (et en) la renaissance du Soleil, rendent compte de la vitalité de la poésie béninoise dont ils tracent maintenant les sillons futuribles. Bien sûr de la poésie en tant que « négation de l’anecdotique » selon Camille. De la poésie, cet immense pays nôtre qui nous habite.
Poésie. Poésie. Poésie.
Ave Camille ! -
VODU YOHOUÉ
Il est question dans cet ouvrage du fondement de Mahou, la puissance suprême à qui tout le monde se confie, et de la finalité réelle du Yohoué-Vodu. L’Afrique selon l’auteur, a légué à travers le Vodu, le vrai sens du divin à l’humanité. Dans ce sens, «n’est-il pas injuste qu’une religion qui interdit le crime et le vol soit sacrilège et ses adeptes voués à l’enfer?». Quel lien est-il donc nécessaire de faire entre le Yohoué de nos ancêtres et la religion importée par le colonisateur ?
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Politique culturelle au Bénin
Selon le professeur d’histoire Jérôme C. Alladayè << Emery Patrick EFFIBOLEY, enseignant chercheur à l’université d’Abomey-calavi, nous plonge dans une problématique existentielle, à l’heure de la globalisation et du triomphe d’une certaine idée de « civilisation universelle ». Acceptons-nous de nous laisser broyer par le prêt-à-porter importé ou sommes-nous décidé à affirmer notre droit et notre capacité à être nous-mêmes et à apporter en tant que tels notre pierre à la construction du vivre-ensemble de l’humanité ?>> Telles sont des idées ou des réflexions mûries dans ce document de 112 pages. Il est subdivisé en deux grands chapitres.En effet, le premier chapitre aborde » quelques éléments de la politique culturelle à l’époque précoloniale et le second l’action culturelle au service de la colonisation.
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La participation des Africains à la Traite Négrière
A travers cet ouvrage, l’auteur veut << voir la société civile bouger pour autre chose que la politique, notamment la préservation du patrimoine culturel>>. Ce patrimoine qui est un facteur crutial pour le développement de ce cher pays le Bénin. Et <<pour terminer, il importe de souligner que si le génie peut être inné, si un artiste peut réaliser les œuvres. Remarquables sans grande formation, l’appréciation de l’art est un apprentissage progressif qui peut évidemment commencer en famille mais ne se développe véritablement qu’à travers la formation artistique à l’école, au lycée puis à l’université>>. Ainsi, il exhorte les gouvernants à œuvrer dans ce sens.
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LE TROISIÈME OEIL
Dans ce roman, l’auteur met en lumière les maux qui minent malheureusement notre société de manière quotidienne. Il est question précisément de la gestion des programmes de conception proposés aux adolescentes ; et des liaisons interdites et dangereuses entre enseignants et élèves. Il met en exergue la naïveté de nos jeunes sœurs africaines face aux paroles des étrangers ; et pour finir des dégâts dus à la pratique de certaines religions importées. Tous ces maux réels ont été présentés à travers trois principaux personnages fictifs qui sont : Sabina, Missito et Asky Blingé.
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Louis HUNKANRIN
Cet ouvrage parle d’une des figures emblématiques du Dahomey. Il s’agit de Louis HUNKANRIN comme l’indique déjà le titre de l’ouvrage. Louis HUNKANRIN a été le premier instituteur dahoméen et était un militant anticolonialiste. Cet ouvrage parle un peu de son histoire, de son parcours professionnel, mais également de ses combats face aux colons. Malheureusement, aujourd’hui aucun édifice, aucune rue, ou aucune école ne porte le nom de ce grand homme qui a tant fait pour son pays. L’auteur interpelle donc à la prise de conscience des leçons issues des nombreuses luttes et du parcours de ce personnage historique. Il interpelle également à la valorisation de la mémoire de cet homme en lui donnant la place qui lui est due.
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LE CAMP ZERO
Je comprends que vous ayez peur. Moi aussi.
Mais la peur ne naît pas dans nos cœurs pour que nous fuyions.
Non, elle n’est pas conçue pour ça.
La peur est créatrice de moyens de survie, de réflexes d’autoprotection.
Elle surgit en nous afin que nous y puisions le courage, Paudace et la force de vaincre. »Extrait
Quelle audace s’épargnerait un jeune passionné de buzz et assis, par une heureuse fortune, sur un héritage qui lui fournit les moyens d’assouvir ses plus folles ambitions !
Quand il se résoudra, dans sa quête de buzz, à gagner Borno, dans le Nord du Nigeria, où razzie, kidnappe, viole et tue un redoutable groupe djihadiste, Henrik se retrouvera, malgré lui, embarqué dans une réalité cauchemardesque où tentent de survivre des adolescentes…
Et si mieux que de survivre, ces petites enfants n’avaient, à la fin, d’autre choix que de devenir les libératrices de leur ville ? -
Ces secrets
Un recueil de trois courtes histoires qui
Un recueil de trois courtes histoires qui
dévoilent les personnages dans leur fragilité, leur sensibilité, leur naiveté et parfois même leur méchanceté.
La réunion nocturne des chiens met en scène des animaux qui parlent et relatent les méfaits de la sorcellerie dans notre quotidien.
La fille d’Agar est un clin d’œil à tous ces enfants naturels malmenés, victimes parfois de l’irresponsabilité de leurs géniteurs.
Ces secrets qu’on n’oublie pas fait l’affront aux mœurs de révéler ce qui ne doit pas être révéler même au prix d’une vie..
En résumé, l’auteure met les pieds dans les plats mais avec charme et dextérité. -
Gloutou, les beignets et les mouches
Aballo a le palu
La maritime renversée
La moto de l’oncle Assa
Le pipi rouge
Les cinq sens de Zoul
Louis et Tritri
Naïma n’a pas le sida
Tonton Marc
Une plante qui soigne
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Une nuit inoubliable
Bibath et Alioune dormaient paisiblement, après une journée de dur labeur. Rien ne présageait d’une nuit pleine
d’événements inoubliables. Soudain, ils furent réveillés par une incroyable inondation.
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Reste avec moi
Une société moderne pourtant minée par l’injonction de la parentalité est le théâtre d’un drame familial. En toile de fond le chaos politique du sud-ouest du Nigéria dans les années 1980. Voilà posé le décor du roman « Reste avec moi », récit bouleversant dans lequel les deux personnages principaux. Yejide et Akin, affrontent chacun à leur manière la pression sociale qui s’abat sur eux.
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Tresses d’océan
Dans l’intimité bleue qui s’écarte devant nous j’ai pêché l’ombre de la folie je l’ai pêchée à l’hameçon de tes yeux sans me soucier de notre passé qui insuffle vie.
Il était là, vêtu de toute sa candeur, de son innocence déstabilisante. Il était là, vêtu de ses dents de lait tant enviée par le soleil.