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Histoire CM1: Edition 2020, revue et complétée
Un ouvrage riche avec en 1ère partie l’histoire du Bénin et en 2ème partie les empires africains et le royaume du Dahomey. L’histoire du Bénin y est retracé à travers plusieurs chapitres abordant l’aire culturelle Ajatado, le peuple Adja, le royaume du Danxomé, Kétou, Savalou, Nikki, Parakou et de Porto-Novo. Les empires africains sont présentés à travers l’empire du Ghana, du Mali et l’empire Songhai
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Histoire CM1: Edition 2020, revue et complétée
Un ouvrage riche avec en 1ère partie l’histoire du Bénin et en 2ème partie les empires africains et le royaume du Dahomey. L’histoire du Bénin y est retracé à travers plusieurs chapitres abordant l’aire culturelle Ajatado, le peuple Adja, le royaume du Danxomé, Kétou, Savalou, Nikki, Parakou et de Porto-Novo. Les empires africains sont présentés à travers l’empire du Ghana, du Mali et l’empire Songhai
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Sororité Chérie
_L’anthologie »Sororité Chérie » coordonné par Carmen Toudonou est édité par Vénus d’Ébène. Il présente les textes de 32 contributrices du monde entier sur la thématique de la sororité. Elles sont Béninoises, Ivoiriennes, Camerounaises, Suissesse, Françaises, Togolaise, Canadienne et Malienne, et elles unissent leurs voix autour de cette thématique. Le collectif présente des réflexions, du théâtre, des nouvelles, de la poésie et de l’art graphique. Les contributrices sont écrivaines, journalistes, chanteuse, enseignantes, dramaturges, bibliothécaires, avocate, peintre, chercheures…
La sororité, c’est la solidarité entre femmes. Aussi vrai que les femmes ne devraient pas être forcément des rivales les unes pour les autres.
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Les fables de ma mère
Le crabe creuse la terre Sur la berge de la rivière
Il met de la passion et du temps
Dans son travail, il tombe sur Dieu
Cet être qui écoute tous les vœux
Il le voit faire des têtes
De si minuscules et de si fortes
Il lui demande une tête, le généreux
Lui donne une tête pour combler son vœu
Il retourne et voit la grenouille
Qui le charma et lui demanda sans deuil
Il lui remet, et revient voir Dieu
Lui dit qu’il n’en a plus pour lui
Il se retourne tout triste du puits
On ne partage pas tout son or
En attendant la clémence du sort
On donne quand on en a pour soi
La particularité, ici, ce sont des comptes traditionnels que l’auteur vêtu de son manteau de poète, met en musique et offre à pleines mains au lecteur qui pourra y puiser toute la sagesse ancestrale pour se sortir de certaines situations.
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Supplice de tantale
Le ton décrût crescendo pour s’épandre religieusement en menaces. : « Que les indélicats soient combattus, mis en déroute ou abattus et que les blasphémateurs subissent ta rigueur, Fa Aïdégouin ! »
A peine ébauchait- il l’a cérémonies qu’un oiseau venant à passer échoua au milieu du dispositif sacré. Un grand oiseau aux yeux globuleux et illuminé ! Un Hibou. Il battit les ailes pour repartir, en vain. Avec une vigueur adolescente, il s’en saisit, le porta vers la bouche, l’arrosa de paroles mystiques et ironisa en ricanant, très désinvolte : « Messager infortuné, tu as échoué et ne retrouveras plus jamais l’enveloppe que tu as déserté pour transmigrer ! Mon espace n’est ni une passoire, ni une citadelle prenable » Il le maintint ensuite sous son pied gauche. Barricadés d’effroi, Dada s’accrocha au siège du vieillard, pour ne le lâcher que longtemps après.
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La rue a aussi ses anges
Yénounkoun écrasa un graillon tout près de moi. Je n’ai aucunement peur qu’il me contamine avec sa tuberculose, le rue ne m’a pas laissé grand espoir. Mourir d’une tuberculose serait un luxe dans les rues de Cotonou. Je n’ose pas m’en plaindre. Pas du tout. Je peux pleurer nuit et jour, la vie ne m’offrira rien de gratuit, j’en suis bien conscient. Elle en a décidé ainsi depuis l’époque de mes parents. Voilà d’ailleurs pourquoi j’ai horreur de prier. Je ne comprends même pas cette contradiction. Les mêmes dans leur chasuble ou veste allèguent … Tout est accompli …, et pourquoi vais-je encore prier ?
Dans ce livre foisonnant d’images se lisent et vivent les petites joies des enfants de la rue, et aussi leurs peines. Ces enfants qui ne sont rien d’autre que notre propre reflet, et qui n’attendent qu’une main.
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La femme au portefeuille
– Ô impératrice des contrées charnelle, avance et soumet le monde à ta souveraineté enivrante. Nous, tes sœurs du cercle, t’emboîtons les pas. Nous avançons hardiment, épaules contre épaules, seins pointant en sagaies, yeux étincelants d’envie, sur les champs de bataille lubriques du monde. Là-bas, par les armes de la volupté et de la jouissance, tuons. Ainsi seulement, nous pourrons nous emparer de la totalité du pouvoir.
– Oui, ma sœur, il est de la nature du pouvoir d’être total, il n’y de pouvoir nulle part, s’il y en a un débris égaré ailleurs. Et ce pouvoir total, les sœurs du Cercle, sous la conduite de leur Reine-mère Ramath, le conquerront. Que les Dieux dans l’ombre des choses, livrent ce pays entre nos cuisses.
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La déesse mère destinée
…Le suspens était à son comble. Le silence se fit. Qui allait le briser. Stupeur ! Emotions ! Tobi ne comprenait rien de rien. Il ramena son regard vers Sèna.
Qu’est-ce qui n’allait pas chez Sèna pour qu’on le regarde de la sorte…
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Parole citée
Et la rosée inspira dix-sept plumes. Qui eurent la fraîcheur matinale non pas dans des brumes. Mais sous des lumières rutilantes. Pour égayer les yeux et les cœurs assoiffés de lignes limantes. Ils leur demandèrent de boire le fruit de cette rosée.
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Ordalies
Les mémés sexagénaires, les baronnes ménopausées (BM), servent également la joie ! Valère Vignigbè « Mal dans l’âme »
Sa fraîche peau de vingt-trois ans était pulpeuse comme un fruit mûr d’acajou: Ismael Ichola, « la petite calebasse d’espoir »
C’est vrai que je suis différent mais bon ! je ne suis qu’un monsieur accoutré d’un jarabu balafré de noir: Djamile Mama Gao, « messe d’action de fuite »
La peur le tenaillait et la sueur coula le long de ses tempes. De quoi avait-il peur ? Yves Modiano
Biaou, « Grand frisson »Tiens cette noix de cola. Tu en croqueras un peu et tu deviendras bel homme: Daniel Atrévi, « le mendiant »
Soumaila, le frère de Moktar, est resté prisonnier des islamistes pour avoir explosé le front à l’un de leurs responsables au cours de la lapidation. Hurcyle Gnonhoué, « étouffé dans le sahel »
Tu redoubleras d’ardeur. Tu dansas, petit ver d’eau solitaire. Tu dansas pendant près d’un quart d’heure, puis soudain tu t’arrêtas. Rodrigue Atchaoué, « Cœur de rasta ».
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L’Os du silence
Une poésie du silence. Des mots sourds-muets qu’on égrène, tels des grains de maïs à la bonne saison. L’écrivain prouve, ici, dans cet ensemble, qu’il est poète avant d’être romancier et nouvelliste.
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L’ivrogne de la sorbonne
« …En attendant la promesse de l’aube à la Colince de Yann, vous lirez les textes qu’il a rassemblés ici pour nous. Il a un beau style joliment drapé dans un bel humour. J’ai lu chacun des textes avec tendresse pour les personnages, avec reconnaissance envers l’auteur. Colince Yann a du talent. Je vous le recommande » Roger Gbégnonvi
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Les mots d’amour
L’ouvrage est centré sur un vécu quotidien et la vraisemblance d’un réel cri d’amour. Elle amène très adroitement, au fil des pages, le lecteur à voir la blessure et la souffrance des adolescents qui découvrent le grand Amour qui leur échappera tout aussi banalement.
La réalité que décrit Barbara n’appartient qu’au genre humain. Tout le monde, tôt ou tard, en fait les frais. L’auteur livre aux lecteurs sans faux-fuyants, ni dissimulation d’aucune sorte, ce que ressentent les jeunes amoureux. A cet âge, on est jaloux de ses sentiments que l’on dissimule dans son jardin secret. Barbara Akplogan termine son ouvrage.
Les mots d’Amour, par une mise en garde à la jeunesse insouciante. Elle persiste et signe : Le sida existe, il faut savoir l’éviter par un
comportement responsable. -
Art-Mots-Nid Coup d’éclat !
Lecteur auditeur, ne ferme pas les yeux avec lesquels du viens d’écouter Harmonie. Repars au lac, comme si tu lisais et vivais Lamartine que te suggère la première de couverture, et va au-delà d’une lecture jouissance du premier degré. Tu verras que tu dois vivre… et vivre, c’est s’appliquer, pour reprendre les mots d’Ese Baoulé à propos de la poésie dans Poésie africaine, magie de la langue, à « la respiration profonde de la nature humaine ».
Lire Harmonie, c’est se lire, se dire, Se dire, c’est se découvrir via la lyre. Se dire, c’est slamer…slamer… c’est vivre en harmonie avec son âme. Vis harmonieusement donc !
Très jeune diplômée d’un Master en Comptabilité, Contrôle et Audit, Harmonie Dodé BYLL CATARYA prit parallèlement à la gestion, le chemin de l’art depuis bientôt trois (03) ans. Emportée par le slam juste après sa nomination en tant que championne du « Bénin Slam 2013 », elle est présente sur des scènes nationales et internationales : Auditrice
Interne et spécialiste en méthodologie de recherche, Harmonie est aussi militante dans des ONG et promotrice du Festival International du Slam Théâtralisé (FIST). -
Corruption et Erotisme
Lucas Nudokpo est un observateur de sa société. Il joue pleinement son rôle d’écrivain. Car à travers sa plume, il peint et dépeint sa société (Bonne gouvernance, la corruption, la prostitution, l’hospitalité, femme de ma race, etc.)
L’ouvrage de Lucas Nudokpo est un mélange littéraire. Nous y notons la poésie, la nouvelle, etc. Corruption et Erotisme est une œuvre sociétale. Souhaitons à l’auteur plein de succès dans le monde littéraire.
Né d’une nationalité Bénino-Ghanéenne, Lucas Nudokpo fit ses études au Togo et au Ghana. Il est enseignant.
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Le garçon qui avalait…
C’est un recueil de contes. Les enfants du chasseur étaient tellement contents de leur cadeau. Une tortue qui chante. Ils devaient être trop chers aux yeux de leur père pour qu’il leur fasse un tel cadeau. Ils s’attroupèrent autour de la tortue, eux, leurs amis, les amis de leurs amis, les amis des amis de leurs amis, et lui demandaient de chanter pour eux.Et celle -ci, sans se faire prier, sortait la tête de sa carapace et chantait, accompagnée de sa guitare.
Une tortue qui chante, un coq qui bat un éléphant,une calebasse qui pourchasse celui qui l’a cultivée,etc.Tout l’univers du conte africain en général,et principalement béninois.
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La petite carpe dorée
Habib veut garder son poisson mais il n’ose pas le dire. Il aimerait le garder, en faire son ami. L’idée que sa maman pourrait le cuire le paralyse. Il rentre directement dans sa chambre, s’allonge puis s’endort …
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Cœur de Rasta
Et comme si on se connaissait depuis le premier cache-sexe de la terre, un large sourire fendilla ta bouche. Tu me tendis la main, m’attiras à toi. Nous voilà poitrine contre poitrine, ta main gauche me tapotant le dos amicalement. J’en fus quelque peu confus, mais tu me rassuras très vite, me murmurant que c’était votre façon à vous de saluer, car selon Jab, tous les hommes sont frères et doivent se comporter comme s’ils avaient un cœur unique, un foie unique, un intestin unique, un … Tu profitas pour me parler de Lucie, cette mère assez féconde pour te donner sept milliards de voisins et qui passait ses heures à égrener ses misères dans les cavernes d’Ethiopie.