Auteur: Rodrigue Atchaoué
Editions: Savane du continent
4.000CFA
Et comme si on se connaissait depuis le premier cache-sexe de la terre, un large sourire fendilla ta bouche. Tu me tendis la main, m’attiras à toi. Nous voilà poitrine contre poitrine, ta main gauche me tapotant le dos amicalement. J’en fus quelque peu confus, mais tu me rassuras très vite, me murmurant que c’était votre façon à vous de saluer, car selon Jab, tous les hommes sont frères et doivent se comporter comme s’ils avaient un cœur unique, un foie unique, un intestin unique, un … Tu profitas pour me parler de Lucie, cette mère assez féconde pour te donner sept milliards de voisins et qui passait ses heures à égrener ses misères dans les cavernes d’Ethiopie.
Auteur: Rodrigue Atchaoué
Editions: Savane du continent
SKU: | 001SAV |
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Catégories | Auteurs Béninois, Autres genres littéraires, Nouvelles |
Étiquettes : | Amour, Auteurs béninois, littérature afrciaine, Nouvelles, Romance |
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Ils sont beaux, jeunes, promis à un bel avenir et veulent échanger leurs vœux devant Dieu et devant les hommes. La veille alors que l’homme s’apprête à aller enlever sa vie de garçon en compagnie de ses amis, il fait un tour chez sa fiancée. Stupeur : dans la chambre, la future mariée est dans les bras d’un autre. Décomposé, révolte, le jeune homme accuse le coup, mais décide, contre toute attente, de célébrer le mariage. En lui, un plan se met en place. Jusqu’où ira-t-il pour nourrir sa vengeance ? Pourquoi faire souffrir l’autre alors qu’on n’est pas soi-même un exemple de vertu ?
Dans le tome I de cette saga, les deux personnages se livrent, sans réserve, à un combat de nerfs. Si, pour l’homme, ce combat est physique et explosif, pour la femme, il est subtil et intérieur. Mais chaque pas posé par les personnages se transforme en conflit permanent, et chaque situation, en un volcan qui explose.
Comment vivre un mariage lorsqu’on est géographiquement séparés ? Comment sauver son couple lorsque l’on retourne au pays pour s’inventer une nouvelle vie alors que l’autre préfère rester en terre étrangère, préoccupée par sa carrière professionnelle ? Que faire de chaque côté pour ne pas tomber dans les tentatives d’une aventure extraconjugale alors que l’absence de l’autre pèse sur soi autant qu’un boulet ?
Empêtrés dans cette balançoire de la vie à deux, entre la Côte d’Ivoire et le Bénin, Gohé et Antoina ne font rien pour éviter la rupture. Mais au moment où l’inévitable doit se produire, les deux parviennent à trouver la force nécessaire pour se réconcilier. Ce combat aussitôt terminé, se profite un autre, plus éprouvant incapacité pour eux de faire ensemble un enfant…
Aimer de Nouveau est un roman à tiroirs. Histoire d’amour, combat contre la solitude et l’intolérance d’une société arquée sur ses traditions, il apparaît surtout comme une initiation à assurer son destin, quelle qu’en soit l’issue.
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.
Tout a commencé quand la jolie Èza est arrivée dans le village. Toutes les fillettes voulaient désormais une poupée. Grâce à leur créativité, les parents ont su offrir une poupée à chaque enfant. Le sourire est alors revenu sur les lèvres.
Avec la Naissance de Fa que nous offre ici Mahougnon KAKPO, nous sommes dans ce double contexte. Onze récits révèlent, sous forme de tableaux ou de sketchs, une dimension de la sagesse béninoise, c’est-à-dire le sens, la signification, le pourquoi des choses, l’origine invisible de leur visibilité. Il s’agit notamment d’un ensemble de textes oraux, bien structurés et d’ampleur variée, exposant les origines mythiques du monde, de la vie, de la mort du bien, du mal…
Un d’entre eux nous enseigne une sentence proverbiale placée en exergue, comme pour tous les textes, proclame une parole de Fa : « A force de persévérer, le lépreux se remettra de son mal, l’infirme guérira de son infirmité, comme l’aveugle guérira de sa cécité ».
Un lion, roi de la jungle, et une simple chèvre étaient tombés amoureux du même endroit
verdoyant, et avaient décidé d’y construire chacun sa maison. Le lion s’était cru le plus malin en laissant la chèvre faire tout le travail puis en s’installant dans la maison terminée et aménagée. Et, par-dessus le marché, il avait réduit la chèvre en esclavage…
C’était compter sans la débrouillardise, la ruse et le courage qui sont l’apanage des plus faibles.
Quand une chèvre se révolte, les lions feraient bien de numéroter leurs abattis !
La saga de Délé Craig, PDG d’une grande entreprise et de son épouse Hironkè continu de se densifier. Dans cette troisième livraison, le couple vient d’avoir un enfant. Alors que tout semblait baigner dans l’huile, les démons du passé, insuffisamment ensevelis, reviennent en première ligne : il s’agit d’Alex, ancien escroc devenu riche de manière trouble et décidé à détrôner Délé à la tête de la société. Il y a aussi Mariam, la veuve d’Idriss, qui veut prendre une revanche sur le sort, parce que malmenée par la famille après le décès accidentel de son mari. Les deux personnages ont conçu un plan destiné à mettre en minorité les actionnaires de l’entreprise familiale et à imposer leur autorité. Mais Délé Craig, secrètement, préparer une riposte…
Les turbulences, ici, semblent provenir de partout. Si elles ont quitté le couple Délé Hironkè, elles semblent s’être désormais installées dans le clan familial avec pour enjeu principal le contrôle de la société. Mais chacun fourbit son arme, prêt à assommer l’autre, du moins, à le mettre hors d’état de nuire.
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête. Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…