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La nuit fatale : Tome III
La saga de Délé Craig, PDG d’une grande entreprise et de son épouse Hironkè continu de se densifier. Dans cette troisième livraison, le couple vient d’avoir un enfant. Alors que tout semblait baigner dans l’huile, les démons du passé, insuffisamment ensevelis, reviennent en première ligne : il s’agit d’Alex, ancien escroc devenu riche de manière trouble et décidé à détrôner Délé à la tête de la société. Il y a aussi Mariam, la veuve d’Idriss, qui veut prendre une revanche sur le sort, parce que malmenée par la famille après le décès accidentel de son mari. Les deux personnages ont conçu un plan destiné à mettre en minorité les actionnaires de l’entreprise familiale et à imposer leur autorité. Mais Délé Craig, secrètement, préparer une riposte…
Les turbulences, ici, semblent provenir de partout. Si elles ont quitté le couple Délé Hironkè, elles semblent s’être désormais installées dans le clan familial avec pour enjeu principal le contrôle de la société. Mais chacun fourbit son arme, prêt à assommer l’autre, du moins, à le mettre hors d’état de nuire.
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La nuit fatale : Tome IV
Délé est revenu à de meilleurs sentiments. Son épouse Hironkè qui lui a fait un beau bébé, semble avoir négocié une trêve avec ses démons intérieurs. La vie, chez les Craig, a retrouvé le parfum enthousiaste des lendemains qui chantent. Mais pas pour longtemps : Hironkè se retrouve du jour au lendemain à l’hôpital avec une grossesse extra-utérine. Pour le médecin traitant, il n’est plus question pour elle d’avoir un autre enfant. Le risque est grand, il en informe le mari d’autant qu’elle a déjà subi deux césariennes.
Pour Délé, les interrogations sur le passé de sa femme refont brusquement jour. Depuis quand elle a subi sa première césarienne ? Aurait-elle eu un enfant avant lui et de qui ? Et si l’enfant existe, qu’est-il devenu ? Et pourquoi garde-t-elle jalousement ce secret ?
De son côté, Délé est dans l’embarras ; il attend un bébé d’une autre femme, une de ses anciennes employées avec il folâtrait. Alors que sa mère s’en réjouit, lui-même se demande si ce n’est pas une erreur de trop. Pendant ce temps, Hironkè attend à la maison et compte patiemment les coups.
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La perte
La perte.
Il faut perdre les mots pour peut-être espérer gagner ou échouer dans la quête
quotidienne du bonheur longtemps recherché en vain. Hermann Yao
KOUASSI perd les mots des mots de la langue de Molière (…) .En vérité la poésie d’Hermann marque toute son africanité
au détour d’image, de musique mais aussi de sursignification. Dans ce recueil
de poèmes, il dénonce tam-tam en main, les maux qui minent l’Afrique, le
désespoir qui s’empare des cœurs, la ruine des valeurs de base comme
reconnaissance. -
Le Bal des bouffeurs
Dans ce roman,
le narrateur découvre après des années d’études scolaires et universitaires,
entièrement théoriques, qu’aucun avenir ne s’offre à ses diplômes. Avant de vivoter,
il devrait retourner à la terre qu’il a abandonnée des années durant. Dans ce
pays où l’entreprise de taxi-moto embauche des dizaines d’employés au
quotidien, le Secteur privé, grand pourvoyeur d’emploi agressé et asphyxié.Alors que les mains de nos dirigeants sont
toujours tendues à l’occident, L’Afrique réclame sa souveraineté hypothéquée
par l’inaction et la mauvaise gouvernance. Les mêmes problèmes se déplacent
depuis les indépendances, alors que ta population augmente exponentiellement. -
Le chant de la petite horloge
Un service diplomatique dans un pays terroriste. Une petite horloge vient d’exploser. Dix personnes sont mortes. Les suivants sont atteints de la Phobie des choses qui traînent. Ils tentent de se rassurer qu’ils sont encore vivant. Mais le bruit de l’explosion les y empêche. La plaie sera ouverte le jour où ils tomberont sur un sac abandonné qui émet un tic tac suspect. Va-t-il exploser ? Que faire ? Les personnages s’agitent, se perdent en conjecture. Chacun cherche à s’évader, mais le dehors n’est pas mieux que l’intérieur. Cette pièce nous miroite l’état dépressif d’une société.
Le chant de la petite horloge a remporté le Grand Prix littéraire dans la catégorie Théâtre en 2020.
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Le chant des vers
Ce soir-là, une histoire d’amitié, de transmission commençait son tissage entre la jeune Afrique et la vieille Europe… Il lui manquait juste un « vas-y » d’encouragement et elle, une braise sur laquelle souffler….Son inspiration a pris feu et vous avez le résultat sous vos yeux : Dominique Guibert de Villoutreys, Psychologue, accompagnante et enseignante certifiée PNL
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Le code de vie du primitif: Tome 4
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le devoir de parler
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
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Le mortier rouge
Une femme à qui son ami propose, pour
devenir immensément riche comme elle, de piler son bébé afin d’en faire un
savon magique ; une jeune fille folle amoureuse de l’amant de sa mère et
qui en tombe même enceinte ; un chef d’Etat véreux dont le seul souci est
de s’étermiser au pouvoir au détriment du peuple ; toute une famille mise
en branle par l’annonce du décès d’un des siens, mais qui découvre que c’était
en réalité une fausse alerte ; un féticheur qui identifie l’auteur d’un
vol ; un autre qui, invité pour découvrir la cause d’un décès, révèle
plutôt la maladie d’un tiers, etc… Tel est le cocktail littéraire que
constitue ce recueil. Tant d’histoire savamment écrites qui nous plongent dans
des réalités sociales, culturelles et politiques surprenantes. -
Le passeur des rêves
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide
des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux,
Un élan de conscience,
Une démarche consciencieuse
De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles,
Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…)
Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
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Le petit vendeur de noel
« Les gens connaissent très bien cette chanson, ici ».
Donnez avec joie
Donnez avec joie
Si vous le faites, Jésus vous répondra
De la même manière, il vous comblera
Au centuple.
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Le salut tumulaire
Mais qu’avez vous à parlementer avec ce déchet humain, proféra celui qui semblait être l’aîné de la fratrie. Hors de notre vue, t’a-t-on dit, père indigne! Tu n’es pas un père, t’es une vipère. Va t’adonner à la loterie sous d’autres cieux.
Ce disant , il s’empara des bagages de son géniteur , aidé par ses frères et sa sœur. Ils allaient jeter les effets de leur ascendant sur la route très passante du quartier Kouhounou
Impuissant, le père renié courut vers ces modestes biens afin qu’ils ne fussent pas aplatis par le flot incessant des véhicules. Compréhensifs, les conducteurs ralentirent pour épargner ces objets incongrus. Les spectateurs viennent à sa rescousse et lui prêtèrent main-forte. Ainsi Norbert sauva-t-il de justesse ses affaires.
…..Norbert fut pourchassé comme un malfrat pris la main dans le sac, et se fut conspuer. Aussi les badauds le virent-ils, pliant sous le poids de ses baluchons comme s’il ployait sous celui du destin, essayant de s’enfuir afin d’échapper aux jets de pierres. Pierres que lui lançaient ses propres enfants dans le but de s’éloigner de son domicile dans le meilleur des cas, à moins qu’il ne s’agit de le lapider…
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Le village le plus propre
Après une terrible inondation qui a plongé le village dans la désolation, les jeunes ont pris ensemble la résolution d’assainir leur milieu de vie.
Mais comment y parviendront-ils? -
Le Vrai visage
Titre du livre: Le vrai visage
Le mariage n’est ni un objectif ni une fin en soi, mais c’est plutôt une étape dans l’existence
de deux êtres. Il n’est jamais un océan tranquille. De ce fait, il exige de rester attentif, de continuer ou de renouveler quotidiennement le don de soi à l’autre. -
Les cuisses du ciel
Les enfants chantaient. Ils battaient les mains, regroupés en cercle. Certains tapaient sur des boîtes de conserve éventrées ; d’autres, cherchant un son plus particulier, plus excitant, frappaient leurs cuisses faméliques ou leur caleçon sentant d’urine et de morve. La musique montait haut, encore plus, semblait aussi prendre part à la fête.
La bande grossissait, peu à peu. On criait, on sautait, on gambadait, et on criait encore. C’était une vraie troupe qui se produisait en pleine rue. Spectacle gratuit. Pas besoin de ticket. Certains passants s’arrêtaient pour participer à la fête. Les motocyclistes grimpaient sur leurs engins pour s’offrir pleine vu.
𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓮𝓬𝓸𝓾𝓽𝓮 –𝓶𝓸𝓲 !
𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓽 ‘𝓮𝓷 𝓿𝓪 𝓹𝓪𝓼 !
Et les héros dansaient. Ils dansaient sur le refrain de Khaled. Un homme et une femme. Un vrai couple. La femme semblait beaucoup plus âgée que l’homme, mais peu importait. Une femme n’a pas d’âge, l’important c’est ce qu’elle peut offrir à son homme.
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Les rescapés de l’indifférence
Elle était là, elle rôdait comme un fauve affamé à la recherche de sa proie. Quand viendrait- elle? Quand frapperait-elle? Nul ne pouvait le dire. mais elle n’était jamais trop loin. D’instant en instant, à la clameur qui montait des concessions voisines, aux cris de douleur que jetaient des proches éplorés, on savait qu’elle avait encore frappé.
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Les souliers du lac Nokoué
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
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Les soupirs de la Saint Valentin
La voiture ralentit et se gara sur le
côté. Le surveillant dévora Nina des yeux. Pourquoi fais-tu la difficile, ma
chérie ? Fit-il d’une voix teintée de malice. Nina ne comprenait rien. Déjà,
une main froide se glissa adroitement dans sa jupe. Mais…. monsieur, bredouilla-t-elle,
en la repoussant.Pendant qu’elle interdisait de lui toucher
les cuisses, le surveillant passa l’autre main dans son dos et, ayant trouvé la
fermeture éclair, entreprit de découvrir le buste de son élève. Il se pencha en
avant et lui imposa tout son poids afin qu’elle se laissât faire. Nina était
affolée. C’était ses fidèles muscles contre ceux en acier de l’autre. Comment
trouver du secours dans ce désert ? Et avec toutes ces vitres teintées,
fermées… Elle décida pourtant de lutter. Lutter jusqu’à son dernier souffle,
jusqu’à l’ultime goutte de sueur.Le surveillant était fort avancé dans son
entreprise. Il réussit à soulever la jupe et… -
Ma résilience
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.