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L’écrivain qui s’essayait
Observer le monde. L’analyser. Le contempler. Puis faire part de ses réflexions à autrui. Telles sont les attributions de l’écrivain. Si ses expériences ne lui appartiennent plus entièrement, il en fait don avec plaisir.
Et se laissant aller à ses rêveries et à ses questionnements les plus intimes comme les plus universels, il devient tout à la fois penseur, poète, et guide, afin d’éclairer la terre de ses lumières…
Dans ce recueil de pensées aux accents poétiques, Fadel Kabassi propose au lecteur de partir à la découverte de son univers à travers un ensemble de textes aussi variés qu’harmonieux, couchés sur le papier avec une plume sincère et percutante. -
Fragiles
Après son premier recueil de poésies Eclats de vers, un succès de librairie et sur scène, Méchac ADJAHO propose une nouvelle expérience à travers Fragiles, fruit de ces lueurs, subtiles et vulnérables qui succèdent à toute explosion de lumière, à tout éclat de verre.
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Ecrin d’ivresse
Oui ! Je t’ai vu, Je t’envie Je te veux, Je te vis, J’ai ta langue, Je languis, Je joue oui! Je jouis. Lhys est écrivaine prolifique. Edison a le slam en plus.
Tous deux sont Béninois, jeunes, fous. D’écriture. Et là, de poésie. Le duo invite à prendre le risque de vivre le fruit d’un exercice d’équilibre, d’harmonie et de sensualité; un voyage de nuit , un voyage d’envies sous un ciel marbre de vers, un ciel de lettres qui salive de toute sa pluie.
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Avec beaucoup de glaçons
Lauréat du prix Plumes Dorées en 2013 avec son premier roman temps additionnel, ce jeune auteur laisse libre cours aux envolées de sa plume volontiers éclectique. Vous laisserez-vous toucher par l’iocece du petit
Skéléwu, emporter par la fougue du jeune Zéwé ou encore choquer par les punchlines de la belle Dolziao ? De Cotonou à Paris, entre hilarité et violence, humaité et passion, cette plume fantaisiste et incisive retient votre souffle en otage, avec un sens de l’intrigue et une maîtrise de l’humour noir déconcertants.
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Errances dans nos sables mouvants
10 récits, 10 tranches de vie, 10 autofictions, j’allais dire, 10 nouvelles autofictionnelles. Mais pourquoi l’autofiction vous demandez-vous certainement. Tout simplement parce que je ne reconnais pas(ou plus) les frontières entre la réalité et la fiction qui ne sont que l’envers et le revers de la même vie, la nôtre. Quand à savoir si tout cela relève de ma vie ou non, inutile de s’attarder là-dessus. A vous de voir si vous vous retrouvez dans les tranches de vie qui vous sont livrées. Si elles vous ressemblent, elles me ressemblent . Si elles vous arrachent, chacune, un rin de sourire, j’aurais tenu mon pari.
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Le gong a bégayé
En sortant [de la représentation de ce régal composite d’histoire, d’art, et de culture], on reste marquer par l’intensité dramatique qui a été embrayée (avec le scandale du gong qui a bégayé au ‘’premier symbole’’), maintenue et propulsée à son pic (aux deuxième, troisième, quatrième et cinquième ‘’symbole) dans une logique imparable de gradation ascendante ou si l’on veut de colère ascendante du Roi, avant de chuter en douceur dans une atmosphère de communion, d’entente mutuelle avec le ‘’symbole final’’.
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Le cid
Rodrigue et Chimène s’aiment et s’apprêtent à se marier. Mais lorsque le comte de Gomès, le père de Chimène, donne un soufflet à don Diègue, celui de Rodrigue, c’est au jeune homme que revient le devoir de laver, dans le sang, l’outrage fait à son vieux père.
Rodrigue a « du coeur », mais il ne sait que faire : mourir sans offenser Chimène ? Se venger et la perdre ? Cruel dilemme. Le Cid est un poème amoureux. Corneille raconte l’histoire d’une jeunesse que ses aînés condamnent au renoncement et que les sentiments poussent à la révolte.
• Objet d’étude : Dire l’amour ; Individu et société : confrontation de valeurs ? • Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes • Prolongement : La querelle du Cid Classe de quatrième.
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Le médécin malgré lui
Pour se venger d’avoir été battue par son mari Sganarelle, Martine le fait passer pour un médecin, mais si fantasque qu’il faut le bastonner pour qu’il accepte d’exercer son art. Contre toute attente, ce médecin malgré lui fait merveille. Au mois d’août 1666, la pièce rencontre un succès éclatant devant le public du Palais-Royal.
C’est que Molière, au sommet de son art, combine avec éclat le vieil héritage de la farce française et la leçon de la commedia dell’arte, non sans emprunter à ses propres pièces antérieures. Simple assemblage de sources diverses ?
Certainement non, mais une pièce construite pour mettre en valeur les exploits de Sganarelle joué par Molière lui-même, une pièce dont l’allant ne faiblit jamais et où le génie du dramaturge – acteur, farceur, metteur en scène – n’oublie jamais l’action. Lui-même nous l’avait dit : « Les comédies ne sont faites que pour être jouées. »
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Le malade imaginaire
Convaincu d’être atteint d’une grave maladie, Argan ne peut se passer des médecins. Il rêve donc de voir sa fille Angélique épouser un docteur, Thomas Diafoirus. Sauf qu’Angélique aime Cléante et refuse le choix de son père. Ce dernier, ulcéré, décide alors de la déshériter au profit de Béline, épouse hypocrite et odieuse marâtre. Mais c’est compter sans l’aide providentielle de Toinette et Béralde, qui s’ingénient à faire triompher la cause des amoureux !
Dernière œuvre de Molière, cette comédie-ballet en trois actes a connu un grand succès du vivant de l’auteur et reste aujourd’hui encore l’une des pièces les plus célèbres du dramaturge.
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ASSOUKA
C’est un fait. Plusieurs sociétés- africaines en l’occurrence- préfèrent le garçon à la fille, considérée comme négligeable, voire indésirable, dont on se soucie très peu de l’éducation, du devenir. Or la femme peut réussir autant que l’homme,et même mieux. Sophie Adonon le prouve, et de fort belle manière. Alliant rudesses de la tradition africaine et caprices de la versification française, elle trace le parcours d’une fille, Assouka, délaissée par le père, qui réussit à < déplacer des montagnes, pendant que ses frères sur qui reposent les espoirs paternels, n’ont pu s’accomplir. La pièce Assouka est, au Bénin et en Afrique, pionnière du théâtre versifié.
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Histoire économique du Dahomey 1890-1920
En 1890, commence la première guerre franco dahoméenne qui aboutit, trois ans plus tard, à la création de la colonie du Dahomey et Dépendances, ancêtre de l’actuelle République Populaire du Bénin. Cet ouvrage étudie, à partir d’une approche quantitative et pendant les trois premières décennies de la colonisation, le processus d’intégration de différents territoires au sein d’une entité coloniale créée de toutes pièces par une volonté extérieure. Le bilan, effectué à l’aide d’indicateurs « classiques » (mouvement des prix, termes de l’échange…) ou élaborés spécialement pour pallier l’insuffisance de nos sources (« indices de capacité monétaire », « indices de pression fiscale ») fait apparaître un taux de croissance soutenu. Il met au jour d’une part les limites de l’extraversion économique et, d’autre part, la vitalité du pays en face des exigences coloniales
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Dictionnaire FRANÇAIS – HAOUSSA
Le haoussa, langue nationale au Nigeria et au Niger, est parlé dans de nombreux autres pays d’Afrique de l’Ouest, de la Côte d’Ivoire au Soudan et au Cameroun, où se sont établies des communautés de commerçants haoussa. On peut estimer à plus de 35 millions le nombre de ses locuteurs.
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Le devoir de parler
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
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Le code de vie du primitif: Tome 4
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le code de vie du primitif: Tome 3
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le code de vie du primitif (Tome 2)
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette œuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente œuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le passeur des rêves
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux, Un élan de conscience, Une démarche consciencieuse. De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles, Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…) Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
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Le chant des vers
Ce soir-là, une histoire d’amitié, de transmission commençait son tissage entre la jeune Afrique et la vieille Europe… Il lui manquait juste un « vas-y » d’encouragement et elle, une braise sur laquelle souffler….Son inspiration a pris feu et vous avez le résultat sous vos yeux : Dominique Guibert de Villoutreys, Psychologue, accompagnante et enseignante certifiée PNL
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Les souliers du lac Nokoué
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
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La danseuse Sapkata
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête.
Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…