Auteur: Rodrigue Atchaoué
Editions: Savane du continent
4.000CFA
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
Auteur: Rodrigue Atchaoué
Editions: Savane du continent
SKU: | 004SAV |
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Catégories | Auteurs Béninois, Autres genres littéraires, Nouvelles |
Étiquettes : | Amour, Auteur Béninois, littérature africaine, Romance |
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Ils sont beaux, jeunes, promis à un bel avenir et veulent échanger leurs vœux devant Dieu et devant les hommes. La veille alors que l’homme s’apprête à aller enlever sa vie de garçon en compagnie de ses amis, il fait un tour chez sa fiancée. Stupeur : dans la chambre, la future mariée est dans les bras d’un autre. Décomposé, révolte, le jeune homme accuse le coup, mais décide, contre toute attente, de célébrer le mariage. En lui, un plan se met en place. Jusqu’où ira-t-il pour nourrir sa vengeance ? Pourquoi faire souffrir l’autre alors qu’on n’est pas soi-même un exemple de vertu ?
Dans le tome I de cette saga, les deux personnages se livrent, sans réserve, à un combat de nerfs. Si, pour l’homme, ce combat est physique et explosif, pour la femme, il est subtil et intérieur. Mais chaque pas posé par les personnages se transforme en conflit permanent, et chaque situation, en un volcan qui explose.
Ce roman, classique de forme, est celui d’une vie, celle d’un être beau, juste, innocent, musicalement accordé à lui-même et au monde. Jusqu’au jour où une dissonance défait cette existence harmonieuse. Évènement dérisoire : le fantasme d’une femme, mais tel est le piège qui fait qu’à l’harmonie succèdent l’absurde et l’errance, le chaos et le crime, pour s’achever dans le supplice et la mort. Symbole remarquable, c’est par le feu purificateur que périt cet innocent pathétique.
Il a été salué en 1960 par un grand nombre de journaux dont l’Express, la Croix, la Réforme, Combat, les Lettres Françaises, au-delà du message des lieux grâce à sa formation intellectuelle et à la sûreté de son langage. L’écrivain prend pied dans le monde des âmes en nous narrant une aventure qui se charge progressivement d’une signification inattendue, et ce roman demeure une fenêtre ouverte sur la vie intérieure de l’homme. Sur sa solitude aussi, à quelque climat qu’il appartienne. »
La saga de Délé Craig, PDG d’une grande entreprise et de son épouse Hironkè continu de se densifier. Dans cette troisième livraison, le couple vient d’avoir un enfant. Alors que tout semblait baigner dans l’huile, les démons du passé, insuffisamment ensevelis, reviennent en première ligne : il s’agit d’Alex, ancien escroc devenu riche de manière trouble et décidé à détrôner Délé à la tête de la société. Il y a aussi Mariam, la veuve d’Idriss, qui veut prendre une revanche sur le sort, parce que malmenée par la famille après le décès accidentel de son mari. Les deux personnages ont conçu un plan destiné à mettre en minorité les actionnaires de l’entreprise familiale et à imposer leur autorité. Mais Délé Craig, secrètement, préparer une riposte…
Les turbulences, ici, semblent provenir de partout. Si elles ont quitté le couple Délé Hironkè, elles semblent s’être désormais installées dans le clan familial avec pour enjeu principal le contrôle de la société. Mais chacun fourbit son arme, prêt à assommer l’autre, du moins, à le mettre hors d’état de nuire.
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements. Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Julienne, va dans le champ de ton oncle me cueillir une poignée de gombos, s’il te plait !
Ordonna Baïe à sa fille.
En obéissant à sa mère, Julienne pouvait-elle se douter qu’elle allait à la rencontre de son destin ? Et que la cueillette de légume marquerait le point de départ d’une romance avec Tony ?
Baïe comme Julienne était loin d’imaginer que ce jour s’était levé pour renverser le cours normal de la vie familiale, notamment celle de Julienne et celle de sa sœur aînée, Régisette. Et que ce jour, en somme, apprêtait un funeste voile à étendue sur les différents intervenants dont les chemins vont se croiser, au point d’être à l’origine d’une fonction détonante entre deux mondes parallèles…
Le sort de toute une lignée va se jouer autour d’une poignée de gombos. Une tragédie béninoise qui prend sa course à Akiza, dans un champ de gombo, le long d’une voie ferrée…
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête. Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…
Ce soir-là, une histoire d’amitié, de transmission commençait son tissage entre la jeune Afrique et la vieille Europe… Il lui manquait juste un « vas-y » d’encouragement et elle, une braise sur laquelle souffler….Son inspiration a pris feu et vous avez le résultat sous vos yeux : Dominique Guibert de Villoutreys, Psychologue, accompagnante et enseignante certifiée PNL
Noël, un jeune immigré africain est passé à tabac par des hooligans blancs dans le métro de Londres. Un groupe de clochards qui étaient à proximité, intervient pour le sauver. Ayant perdu connaissance, Noël se réveille plus tard chez l’un de ses sauveurs, un mendiant. Le jeune homme découvre que sous ce manteau de clochard, se cache un homme puissant, se taisant appeler le Grand Baba – l’Etre Suprême – qui lui propose la richesse et le pouvoir, s’il acceptait d’être son « représentant » en Afrique. En acceptant ce pacte, Noël ne sait pas qu’il est désormais lié au diable qui fera de lui un homme riche, craint, mais aussi l’un des destins les plus tragiques de l’Afrique.
Ce roman est une odyssée profonde dans le milieu et les souterrains des grosses fortunes et des pouvoirs inusables. C’est un faible moderne qui déconstruit le mythe des destins toilés sur mesure.