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Proverbes africains: morceaux choisis et commentés
La sagesse est la chose la plus partagée ; tout comme le bon sens. La sagesse chaque ethnie, chaque peuple, chaque civilisation en a fait la culture selon son terroir, selon son histoire, selon ses gloires et ses valeurs ancestrales. Il est néanmoins frappant de constater qu’ici ou ailleurs les vertus et les valeurs véhiculées par les Proverbes sont les mêmes. Bien avant nos différences, il y a un fond humain collectif qui devance toutes nos écoles et nous survit depuis les millénaires. Ce fond, ce quelque chose qui nous est commun, nous indique ce qui est juste, ce qui est bien, ce qui est sage…
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Mon panégyrique, mon identité culturelle
Aujourd’hui, nous baignons dans le rationalisme et le cartésianisme. Nos ancêtres, eux, n’ont jamais fonctionné ainsi, parce qu’eux autres sont en dehors de ce repère orthonormé de cartésianisme et de rationalisme. Pour eux, la vie est un tout, l’ancêtre tutélaire est toujours présent, et on fait exactement comme si les morts n’étaient pas morts, et qu’on cohabite à chaque instant de notre vie avec l’invisible. Je serais donc tenté de dire que les panégyriques s’adressent plus au monde invisible qu’au monde visible.
Ce sont des paroles qui ne sont pas très loin des incantations. Ce sont donc les effets que cela produit sur le monde invisible qui répercutent sur les comportements que nous adoptons dans le visible. C’est comme cela que l’africain perçoit le monde. C’est notre vision du monde, et cette vision du monde est spécifique et n’a pas grand chose en commun avec le rationalisme qui fonde l’école républicaine dans laquelle nous sommes tous formatés en quelque sorte. Donc en fait, il nous faut retourner au valeurs africaines et faire en sorte que notre vie soit une vie connectée avec la vie de notre population en tant que telle.
Extrait de la préface du professeur Bienvenu A. AKOHA
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Histoire CM2
Plusieurs parties composent cet ouvrage de recherche. La 5ème partie est intitulée les résistances en Afrique avec tout un chapitre sur Béhanzin.
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Ka Kidi
« Nous avons été témoins de beaucoup d’injustices, vu beaucoup de chaire à canon. Ici, l’eau sale comme la rosée devenait distributeur agréé d’anophèles joyeux et de diarrhées, les dispensaires se raréfiaient ou se transformaient en camps de réfugiés syriens. Là-bas, les faisans neigeaient les voix de crécelle qui voulaient se lever et marcher vers la lune. Le peuple, rendu aphasique par les nombreuses représailles, souffrait en silence le martyre, même après l’indépendance. »
Voilà autant de seuils qui me poussent à reconnaître que les nouvelles réunies ici par ce jeune auteur travaillent à donner le glas du théâtre d’un véritable retour en arrière que nous impose de plus en plus une société tentaculaire déployant toutes ses ressources de séduction jusqu’au cœur des marges les plus insoupçonnées, un quotidien qui se nourrit désormais d’opportunisme et de violence inouïe.
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L’amant du fantôme
« Robert EDJAMIAN qui a créé tous ces personnages a opté délibérément pour l’imbrication des mondes. C’est devenu une habitude : il fait se conjuguer en un seul mouvement le jour et la nuit, la réalité et la fiction, la vie et la mort, le visible et l’invisible ; tout se mêle et se mélange , comme dans une sauce béninoise. »
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D’une œuvre à l’autre
« Chroniques littéraires Cedotode ou Une enfance brisée de Casimir Aboki-Koudjo
Pour une poignée de combo de Sophie Adonon
Le gong a bégayé de Apollinaire Agbazaou
Salamè de Camille Amouro
Cocogirl de Rodrigue Atchaoué
L’omerta du viol de Noël Kouagou
Mandela, la grande rencontre, Collectif
Vie de femme, Vie de sang de Azaratou Baboni
Amour de féticheuse de Félix Couchoro
Les fantômes du Brésil de Florent Couao-Zotti
PV Salle 6 de Habib Dakpogan
La floraison des baobabs de Hilaire Dovonon
La tranchée de Eve Fanou
Le journal d’Esclamonde de Adélaïde Fassinou
Traces à venir de Guy Ossiro Midiohouan
Les tresseurs de corde de Jean Pliya
La désillusion de ces dames émancipées de Marc Tossou
Syram de Pascal Okry Tossou
L’ivrogne de La Sorbonne de Colince Yann
Ces gens là sont des bêtes sauvages de Gaston Zossou
Babingo, au nom des acculturés de Moissibahou Mazou
La danse des spectres de Jaques Houégbè.Portaits
Sophie Adonon-Florent Couao-Zotti- Habib Dakpogan- Hilaire Dovonon
Interviews
Azaratou Baboni- Jovincio Kpehounsi- Colince Yann» -
La colère des dieux
« C’est un ouvrage qui sonne le tocsin d’un retour éclairé aux sources vertueuses qui ont contribué à la grandeur d’âme de nos ancêtres. La trilogie Le bal des complices, Au nom de l’amour et La colère des dieux, titres successifs des différentes nouvelles, reflète bien l’idéologie et la philosophie qui fondent le projet littéraire de Robert EDJAMIAN. La complicité porteuse entre hommes ne peut que générer amour et concorde. Faute de cela, la punition des dieux existe pour le règlement des comptes aux déviants.(…) Ce recueil est non seulement une œuvre littéraire appréciable, mais aussi une école qui met à l’abri des tentations du diable, esprit satanique qui domine l’univers de nos jours.
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VODU YOHOUÉ
Il est question dans cet ouvrage du fondement de Mahou, la puissance suprême à qui tout le monde se confie, et de la finalité réelle du Yohoué-Vodu. L’Afrique selon l’auteur, a légué à travers le Vodu, le vrai sens du divin à l’humanité. Dans ce sens, «n’est-il pas injuste qu’une religion qui interdit le crime et le vol soit sacrilège et ses adeptes voués à l’enfer?». Quel lien est-il donc nécessaire de faire entre le Yohoué de nos ancêtres et la religion importée par le colonisateur ?
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Politique culturelle au Bénin
Selon le professeur d’histoire Jérôme C. Alladayè << Emery Patrick EFFIBOLEY, enseignant chercheur à l’université d’Abomey-calavi, nous plonge dans une problématique existentielle, à l’heure de la globalisation et du triomphe d’une certaine idée de « civilisation universelle ». Acceptons-nous de nous laisser broyer par le prêt-à-porter importé ou sommes-nous décidé à affirmer notre droit et notre capacité à être nous-mêmes et à apporter en tant que tels notre pierre à la construction du vivre-ensemble de l’humanité ?>> Telles sont des idées ou des réflexions mûries dans ce document de 112 pages. Il est subdivisé en deux grands chapitres.En effet, le premier chapitre aborde » quelques éléments de la politique culturelle à l’époque précoloniale et le second l’action culturelle au service de la colonisation.
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Le python tutélaire du peuple Xwéda
Le python royal est un serpent inoffensif et l’animal totem du peuple Xwéda. Tout dans le python est symbole. Son mouvement ondulaire traduit la sinusoïde que forment les deux principaux fluides énergétiques qui circulent dans tout l’univers et dans l’organisme humain…
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Daath Kpa-Sê
C’est sous le règne de Daath Kpa-sê qu’au XVe siècle, les explorateurs portugais ont découvert le Golfe de Guinée et les côtes de Gléxwé; future Ouidah. Conduits au Roi dans son palais à Agagbodji par son sujet Kpatè, l’idéale collaboration qu’envisageait son souverain qui exaltait l’humanité a été très tôt détournée en un crime contre l’humanité: la traite négrière, autrement dit, razzias et déportation.
Etant donné la menace qui plane sur son peuple et qui compromet dangereusement la paix sociale du royaume, Daath Kpa-sê prend ses responsabilités et chasse de don royaume ces premiers portugais tout en infligeant sans la moindre arme une sévère punition à leurs complices et intermédiaires locaux. Le roi n’avait en main qu’un simple mouchoir de tête.
Il s’agit d’un fait inédit qui ne figure dans aucun récite de l’histoire du royaume. Parvenir à vaincre l’Européen armé, en ces temps, ne doit pas être su et raconté pour empêcher d’autres peuples africains de s’en inspirer. Toutefois, l’exploit a été archivé dans un chant panégyrique pour rendre hommage, et surtout pour témoigner à l’intrépide roi la reconnaissance de son peuple.
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La jarre trouée
Alors le roi fit signe à tous ceux qu’il avait nommés ainsi qu’à de nombreuses personnes de l’assistance et il leur dit de se grouper et de boucher avec leurs doigts les trous de la jarre. Et, quand tous les trous furent bouchés, le roi versa de l’eau dans la jarre et pas une goutte ne tomba. Puis il dit : regarder notre mère patrie est pareil à une jarre trouée. Si nous ne nous unissons pas pour en boucher les trous, elle ne peut retenir l’eau de la vie.
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Le code de vie du primitif (Tome 1)
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Grand Popo Nonvitcha a 100 ans
La première publication de l’auteur avait pour titre Les Clés d’une émergence positive de l’homme noir. Avec beaucoup d’amertume, il y abordait les problèmes identitaires ainsi que les conditions de vie et de développement peu inviables de race noire, malgré tous les atouts et possibilités dont elle dispose.
Aujourd’hui il nous propose, dans un tout autre registre, de revisiter avec lui quelques clichés de la vie à Grand Popo, sa terre natale dont il est resté amoureux. La vie, jadis, y était facile : rien n’était calculé d’avance pour lui, tout se faisait d’instinct et il se contentait seulement d’être un enfant…
La présente parution, qu’il qualifie lui-même de « littérature naïve », redonne pourtant vie et vue panoramique à ce passé idyllique de Grand Popo où nous nous retrouvons brusquement, hors du temps, au théâtre des rêves, et chaque petite histoire racontée nous fait découvrir les vrais visages de ces ombres et spectacles de passé.
Mais la nature et ses éléments ont peu à peu mis prématurément fin à la douce symphonie de son « Hawaï » du Mono.
L’auteur prophétise néanmoins la renaissance de celle-ci en proposant quelques pistes pour y parvenir, pistes où l’association NONVITCHA doit jouer un rôle primordial.
Mais l’histoire ne peut s’écrire d’avance.
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Quelques clés d’IFA…
Titre complet: Quelques clés d’IFA. Sagesse existentielle du Golfe de Bénin
IFA, sans embrouille ni mystère !
Pour édifier les esprits ouverts, voici des explications claires sur une science millénaire. Science à trois branches et socle de la civilisation yoruba, le système IFA est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l‛humanité. Sa sagesse existentielle recèle une éthique de compassion solidaire, basée sur la tempérance et l‛humilité, la solidarité et l‛équité.
Avec pédagogie et poésie, LPP expose la moisson d‛une quête patrimoniale de
profane curieux : 16 planches de salut extraites par thème (chap. 1 et 2), comme échantillon du corpus des 256 leçons allégoriques d‛une sagesse millénaire, codifiée par une écriture hexadécimale binaire, préfigurant l‛informatique (chap. 3). Enfin d‛ouvrage (chap. 4), quelques réflexions de morale universelle sont partagées.L‛auteur tire de son héritage culturel, jugé obscurantiste par ignorance, un outil pratique de développement humain et communautaire. Voici enfin une explication claire d‛une science complexe, pour édifier les esprits curieux et ouverts.
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Le code de vie du primitif: Tome 4
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le code de vie du primitif: Tome 3
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
Le code de vie du primitif (Tome 2)
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette œuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente œuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité.