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Réalisez vos rêves Même les plus imaginaires
Chaque Homme rêve de passer une vie paisible et idéale. Il souhaite satisfaire ses besoins fondamentaux avec fierté. Mais, il n’y a que peu qui y arrivent ! la connaissance des principes de cet ouvrage est désormais à portée de main. L’Homme peut accomplir tout ce qu’il veut grâce à ces principes. Il doit être déterminé et rassurant. Il ne doit point se décourager car l’échec, la persévérance et la conviction en soi paient, et c’est là l’apothéose !
Alors chers lecteurs, que votre succès vous obsède ! Méditez le au quotidien en faisant du succès votre imagination. Nous vivons dans un monde où la plupart des hommes décident sans la savoir de la destination de leur vie. Mais vous, vous le savez maintenant.
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Grand Popo Nonvitcha a 100 ans
La première publication de l’auteur avait pour titre Les Clés d’une émergence positive de l’homme noir. Avec beaucoup d’amertume, il y abordait les problèmes identitaires ainsi que les conditions de vie et de développement peu inviables de race noire, malgré tous les atouts et possibilités dont elle dispose.
Aujourd’hui il nous propose, dans un tout autre registre, de revisiter avec lui quelques clichés de la vie à Grand Popo, sa terre natale dont il est resté amoureux. La vie, jadis, y était facile : rien n’était calculé d’avance pour lui, tout se faisait d’instinct et il se contentait seulement d’être un enfant…
La présente parution, qu’il qualifie lui-même de « littérature naïve », redonne pourtant vie et vue panoramique à ce passé idyllique de Grand Popo où nous nous retrouvons brusquement, hors du temps, au théâtre des rêves, et chaque petite histoire racontée nous fait découvrir les vrais visages de ces ombres et spectacles de passé.
Mais la nature et ses éléments ont peu à peu mis prématurément fin à la douce symphonie de son « Hawaï » du Mono.
L’auteur prophétise néanmoins la renaissance de celle-ci en proposant quelques pistes pour y parvenir, pistes où l’association NONVITCHA doit jouer un rôle primordial.
Mais l’histoire ne peut s’écrire d’avance.
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Passeport pour un métier
C’est en nous appuyant sur nos talents et nos apprentissages que nos œuvres brillent au service de notre communauté. Une orientation responsable est donc nécessaire. En effet, le poids des figures parentales s’appuyant sur d’autres paramètres que les propensions propres de leurs enfants, le mimétisme à tous égards, et le système d’orientation scolaire qui ne tient pas compte de la globalité de l’individu, sont autant de freins à l’expression vivante de l’individu dans sa profession.
D’un d’abord simple, cet opuscule vous décrit étape par étape comment choisir consciemment son métier, dont l’exercice enthousiasmant, invite comme conséquences heureuses, la créativité, l’inspiration, l’efficacité et l’efficience.
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Autour d’un verre
« Les erreurs les plus fondamentales des gens intelligents qui prétendent accomplir de grands changements, surtout s’ils emploient des stratégies ou initiatives à haut risque, restent essentiellement les mêmes aujourd’hui.
Face à l’écrasante probabilité d’échouer, aucun individu rationnel ne s’y risquerait. Or nous le faisons. Tous les jours. Car ce que nous ressentons est plus puissant que ce que nous pensons de manière réfléchie. Et c’est alors que nous ne choisissons pas ce qui nous arrive, mais nous pouvons choisir la façon dont nous les vivons.
Que nous l’admettons ou pas, nous ne sommes pas des êtres tout à fait rationnels. Sinon, personne ne tomberait jamais amoureux… »
Extrait de la préface de Franz L. OKEY
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YEMALIN
YEMALIN, ce recueil d’histoire extraordinaire est inspiré aussi bien de souvenir d’enfance de l’auteur que de son imaginaire presque intarissable.
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Hors antenne
C’est la prise de parole qui libèrera l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin de l’anti-journalisme dans lequel il est encagé. Malgré notre propension à la compromission et à la duplicité, il demeure un nombre important d’agents-journalistes, techniciens, administratifs- qui prennent la mesures de l’ignominie mais préjugent que leur petite voix ne portera pas très loin. Peut-être, évitent-ils également de s’extérioriser parce que les maux intérieurs qui rongent les médias de service public ne les touchent pas directement, ou par peur de l’étau que les patrons pourraient déployer autour de leur carrière. Cette majorité silencieuse, bien qu’elle m’en voie émerveillé, doit se résoudre à briser la glace. Les voies de la victoire sont faites de petites voix émises en chœur.
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Sororité Chérie
_L’anthologie »Sororité Chérie » coordonné par Carmen Toudonou est édité par Vénus d’Ébène. Il présente les textes de 32 contributrices du monde entier sur la thématique de la sororité. Elles sont Béninoises, Ivoiriennes, Camerounaises, Suissesse, Françaises, Togolaise, Canadienne et Malienne, et elles unissent leurs voix autour de cette thématique. Le collectif présente des réflexions, du théâtre, des nouvelles, de la poésie et de l’art graphique. Les contributrices sont écrivaines, journalistes, chanteuse, enseignantes, dramaturges, bibliothécaires, avocate, peintre, chercheures…
La sororité, c’est la solidarité entre femmes. Aussi vrai que les femmes ne devraient pas être forcément des rivales les unes pour les autres.
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Les fables de ma mère
Le crabe creuse la terre Sur la berge de la rivière
Il met de la passion et du temps
Dans son travail, il tombe sur Dieu
Cet être qui écoute tous les vœux
Il le voit faire des têtes
De si minuscules et de si fortes
Il lui demande une tête, le généreux
Lui donne une tête pour combler son vœu
Il retourne et voit la grenouille
Qui le charma et lui demanda sans deuil
Il lui remet, et revient voir Dieu
Lui dit qu’il n’en a plus pour lui
Il se retourne tout triste du puits
On ne partage pas tout son or
En attendant la clémence du sort
On donne quand on en a pour soi
La particularité, ici, ce sont des comptes traditionnels que l’auteur vêtu de son manteau de poète, met en musique et offre à pleines mains au lecteur qui pourra y puiser toute la sagesse ancestrale pour se sortir de certaines situations.
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Supplice de tantale
Le ton décrût crescendo pour s’épandre religieusement en menaces. : « Que les indélicats soient combattus, mis en déroute ou abattus et que les blasphémateurs subissent ta rigueur, Fa Aïdégouin ! »
A peine ébauchait- il l’a cérémonies qu’un oiseau venant à passer échoua au milieu du dispositif sacré. Un grand oiseau aux yeux globuleux et illuminé ! Un Hibou. Il battit les ailes pour repartir, en vain. Avec une vigueur adolescente, il s’en saisit, le porta vers la bouche, l’arrosa de paroles mystiques et ironisa en ricanant, très désinvolte : « Messager infortuné, tu as échoué et ne retrouveras plus jamais l’enveloppe que tu as déserté pour transmigrer ! Mon espace n’est ni une passoire, ni une citadelle prenable » Il le maintint ensuite sous son pied gauche. Barricadés d’effroi, Dada s’accrocha au siège du vieillard, pour ne le lâcher que longtemps après.
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La rue a aussi ses anges
Yénounkoun écrasa un graillon tout près de moi. Je n’ai aucunement peur qu’il me contamine avec sa tuberculose, le rue ne m’a pas laissé grand espoir. Mourir d’une tuberculose serait un luxe dans les rues de Cotonou. Je n’ose pas m’en plaindre. Pas du tout. Je peux pleurer nuit et jour, la vie ne m’offrira rien de gratuit, j’en suis bien conscient. Elle en a décidé ainsi depuis l’époque de mes parents. Voilà d’ailleurs pourquoi j’ai horreur de prier. Je ne comprends même pas cette contradiction. Les mêmes dans leur chasuble ou veste allèguent … Tout est accompli …, et pourquoi vais-je encore prier ?
Dans ce livre foisonnant d’images se lisent et vivent les petites joies des enfants de la rue, et aussi leurs peines. Ces enfants qui ne sont rien d’autre que notre propre reflet, et qui n’attendent qu’une main.
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Les cuisses du ciel
Les enfants chantaient. Ils battaient les mains, regroupés en cercle. Certains tapaient sur des boîtes de conserve éventrées ; d’autres, cherchant un son plus particulier, plus excitant, frappaient leurs cuisses faméliques ou leur caleçon sentant d’urine et de morve. La musique montait haut, encore plus, semblait aussi prendre part à la fête.
La bande grossissait, peu à peu. On criait, on sautait, on gambadait, et on criait encore. C’était une vraie troupe qui se produisait en pleine rue. Spectacle gratuit. Pas besoin de ticket. Certains passants s’arrêtaient pour participer à la fête. Les motocyclistes grimpaient sur leurs engins pour s’offrir pleine vu.
𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓮𝓬𝓸𝓾𝓽𝓮 –𝓶𝓸𝓲 !
𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪 ! 𝓐𝓲𝓬𝓱𝓪, 𝓽 ‘𝓮𝓷 𝓿𝓪 𝓹𝓪𝓼 !
Et les héros dansaient. Ils dansaient sur le refrain de Khaled. Un homme et une femme. Un vrai couple. La femme semblait beaucoup plus âgée que l’homme, mais peu importait. Une femme n’a pas d’âge, l’important c’est ce qu’elle peut offrir à son homme.
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Le chant de la petite horloge
Un service diplomatique dans un pays terroriste. Une petite horloge vient d’exploser. Dix personnes sont mortes. Les suivants sont atteints de la Phobie des choses qui traînent. Ils tentent de se rassurer qu’ils sont encore vivant. Mais le bruit de l’explosion les y empêche. La plaie sera ouverte le jour où ils tomberont sur un sac abandonné qui émet un tic tac suspect. Va-t-il exploser ? Que faire ? Les personnages s’agitent, se perdent en conjecture. Chacun cherche à s’évader, mais le dehors n’est pas mieux que l’intérieur. Cette pièce nous miroite l’état dépressif d’une société.
Le chant de la petite horloge a remporté le Grand Prix littéraire dans la catégorie Théâtre en 2020.
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La femme au portefeuille
– Ô impératrice des contrées charnelle, avance et soumet le monde à ta souveraineté enivrante. Nous, tes sœurs du cercle, t’emboîtons les pas. Nous avançons hardiment, épaules contre épaules, seins pointant en sagaies, yeux étincelants d’envie, sur les champs de bataille lubriques du monde. Là-bas, par les armes de la volupté et de la jouissance, tuons. Ainsi seulement, nous pourrons nous emparer de la totalité du pouvoir.
– Oui, ma sœur, il est de la nature du pouvoir d’être total, il n’y de pouvoir nulle part, s’il y en a un débris égaré ailleurs. Et ce pouvoir total, les sœurs du Cercle, sous la conduite de leur Reine-mère Ramath, le conquerront. Que les Dieux dans l’ombre des choses, livrent ce pays entre nos cuisses.
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Cocogirl
Ils se mirent côte à côte. Je me plaçai devant eux, toute nue, les jambes légèrement écartées. Ils fixèrent mon entre-jambe et mes deux petits citrons chéris installés de part et d’autre de la poitrine. Et leur quéquette, entre les cuisses, se mit naturellement à redresser la tête, comme un lézard. Certains se la chatouillèrent pour la rendre plus prompte. J’attendis là, impatiente de voir celui dont le bout de chair résistera plus que les autres. Après quelques minutes, un lézard se mit à piquer du nez, doucement, et finit par se recroqueviller complètement. Celui-là s’écarta honteusement du groupe et laissa les autres continuer le test.
Fuyant la guerre dans son pays, Sylvia arrive au Bénin, sans adresse, et est hébergée par Claudy, un étudiant en fin de formation. Elle raconte son enfance en Côte d’Ivoire, mais évite de parler de la guerre qui lui a pris tout ce qu’elle a de plus cher. Mais ce que Sylvia ignore, Claudy est, lui aussi, un réfugié de guerre.
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Le salut tumulaire
Mais qu’avez vous à parlementer avec ce déchet humain, proféra celui qui semblait être l’aîné de la fratrie. Hors de notre vue, t’a-t-on dit, père indigne! Tu n’es pas un père, t’es une vipère. Va t’adonner à la loterie sous d’autres cieux.
Ce disant , il s’empara des bagages de son géniteur , aidé par ses frères et sa sœur. Ils allaient jeter les effets de leur ascendant sur la route très passante du quartier Kouhounou
Impuissant, le père renié courut vers ces modestes biens afin qu’ils ne fussent pas aplatis par le flot incessant des véhicules. Compréhensifs, les conducteurs ralentirent pour épargner ces objets incongrus. Les spectateurs viennent à sa rescousse et lui prêtèrent main-forte. Ainsi Norbert sauva-t-il de justesse ses affaires.
…..Norbert fut pourchassé comme un malfrat pris la main dans le sac, et se fut conspuer. Aussi les badauds le virent-ils, pliant sous le poids de ses baluchons comme s’il ployait sous celui du destin, essayant de s’enfuir afin d’échapper aux jets de pierres. Pierres que lui lançaient ses propres enfants dans le but de s’éloigner de son domicile dans le meilleur des cas, à moins qu’il ne s’agit de le lapider…
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Mon premier recueil
Recueil de 21 poèmes écrit par DJOSSOU Princia Donatella Mignonna, une fillette-poétesse de 8 ans.
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Rendez-moi mon sexe
Rassurez-vous ! Les voleurs de sexe n’ont pas refait surface. Rendez-moi mon sexe ! est un recueil de sept nouvelles dont le fil conducteur: l’amour, tisse des histoires à travers des portraits et des situations aux couleurs multiformes. Cet ouvrage est une fresque littéraire qui fait osciller jalousie, peur, angoisse…, Rendez-moi mon sexe ! c’est aussi sensualité, trahison, joie… Un livre qui incite à la réflexion, au questionnement. Ici, chaque réponse devient une nouvelle question.
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Les mystères du tambour parlant
Adjao a oublié la promesse faite un jour aux dieux des tambours de les servir jusqu’à la fin de sa vie. Il leur avait demandé la fertilité, pour couronner son mariage où l’absence d’enfant menaçait la dislocation du couple. Mais une fois comblé, une fois l’enfant né, Adjao a semblé faire dos à cet engagement. Surtout que l’enfant en question, devenu riche et peu flatté par le métier de griot de son père, lui a demandé de tout laisser tomber en échange d’une vie plus sereine et à l’abri du besoin.
Mais les choses ne fonctionnent pas de cette façon. Hanté par l’esprit d’Ayangalu, traqué par les gens de la tradition qui lui recommandent de se retremper dans ses vieux habits de griot, le vieil Adjao mesure avec gravité la menace qui pèse sur lui et sur sa famille. Surtout sur l’enfant prodige. Mais il refuse de se prêter au jeu des croyances de son milieu.
A travers la première partie de cette histoire, nous voyons comment se constituent les pièces de ce drame qui s’interroge sur la place du griot dans les sociétés africaines modernes et la portée des engagements pris au nom de notre propre confort. Une histoire forte à l’heure où on parle de revalorisation des religions traditionnelles.
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La case des ancêtres
« Un jeune homme, orphelin de père, ose réclamer son héritage à son oncle, le frère aîné de son père. En fait Saka souhaite récupérer les deux palmeraies laissées par son père décédé précocement. Cette audace fait trembler sa mère et donne des soucis au chef de la collectivité. Pourquoi tant de peurs ? »
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Aagan
Adéyêmi resta ainsi sans bouger, sans porter. Soudain, le bruit se fit de nouveau entendre. Cette fois-ci, il était plus fort, plus distinct. Adéyêmi leva lentement la tête vers l’endroit d’où le sort provenait C’est alors qu’il vit l’étrange créature, perchée sur une branche du cocotier, la tête en bas comme si elle était en train de le regarder. C’était le Aagan. Le jeune homme ne pouvait plus bouger ».