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Le devoir de parler
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
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Le gong a bégayé
En sortant [de la représentation de ce régal composite d’histoire, d’art, et de culture], on reste marquer par l’intensité dramatique qui a été embrayée (avec le scandale du gong qui a bégayé au ‘’premier symbole’’), maintenue et propulsée à son pic (aux deuxième, troisième, quatrième et cinquième ‘’symbole) dans une logique imparable de gradation ascendante ou si l’on veut de colère ascendante du Roi, avant de chuter en douceur dans une atmosphère de communion, d’entente mutuelle avec le ‘’symbole final’’.
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Le malade imaginaire
Convaincu d’être atteint d’une grave maladie, Argan ne peut se passer des médecins. Il rêve donc de voir sa fille Angélique épouser un docteur, Thomas Diafoirus. Sauf qu’Angélique aime Cléante et refuse le choix de son père. Ce dernier, ulcéré, décide alors de la déshériter au profit de Béline, épouse hypocrite et odieuse marâtre. Mais c’est compter sans l’aide providentielle de Toinette et Béralde, qui s’ingénient à faire triompher la cause des amoureux !
Dernière œuvre de Molière, cette comédie-ballet en trois actes a connu un grand succès du vivant de l’auteur et reste aujourd’hui encore l’une des pièces les plus célèbres du dramaturge.
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Le médécin malgré lui
Pour se venger d’avoir été battue par son mari Sganarelle, Martine le fait passer pour un médecin, mais si fantasque qu’il faut le bastonner pour qu’il accepte d’exercer son art. Contre toute attente, ce médecin malgré lui fait merveille. Au mois d’août 1666, la pièce rencontre un succès éclatant devant le public du Palais-Royal. C’est que Molière, au sommet de son art, combine avec éclat le vieil héritage de la farce française et la leçon de la commedia dell’arte, non sans emprunter à ses propres pièces antérieures. Simple assemblage de sources diverses ? Certainement non, mais une pièce construite pour mettre en valeur les exploits de Sganarelle joué par Molière lui-même, une pièce dont l’allant ne faiblit jamais et où le génie du dramaturge – acteur, farceur, metteur en scène – n’oublie jamais l’action. Lui-même nous l’avait dit : « Les comédies ne sont faites que pour être jouées. »
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Le mortier rouge
Une femme à qui son ami propose, pour
devenir immensément riche comme elle, de piler son bébé afin d’en faire un
savon magique ; une jeune fille folle amoureuse de l’amant de sa mère et
qui en tombe même enceinte ; un chef d’Etat véreux dont le seul souci est
de s’étermiser au pouvoir au détriment du peuple ; toute une famille mise
en branle par l’annonce du décès d’un des siens, mais qui découvre que c’était
en réalité une fausse alerte ; un féticheur qui identifie l’auteur d’un
vol ; un autre qui, invité pour découvrir la cause d’un décès, révèle
plutôt la maladie d’un tiers, etc… Tel est le cocktail littéraire que
constitue ce recueil. Tant d’histoire savamment écrites qui nous plongent dans
des réalités sociales, culturelles et politiques surprenantes. -
Le passeur des rêves
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide
des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux,
Un élan de conscience,
Une démarche consciencieuse
De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles,
Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…)
Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
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Le vert, le rouge et le noir
Dans cet essai empirique, Carmen Fifamè Toudonou dresse un inventaire complet des grades et appellations dans l’armée de terre béninoise et les décrit. Elle effectue également une analyse des logiques sociales qui sous-tendent la symbolique militaire du grade et du galon.
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Le Vrai visage
Titre du livre: Le vrai visage
Le mariage n’est ni un objectif ni une fin en soi, mais c’est plutôt une étape dans l’existence
de deux êtres. Il n’est jamais un océan tranquille. De ce fait, il exige de rester attentif, de continuer ou de renouveler quotidiennement le don de soi à l’autre. -
Les Contes de Korotoumou
Je ne sais pas si ces histoires (ces contes) sont vraiment du passé, je ne sais pas si ces vérités d’autrefois sont des mensonges aujourd’hui. Mais nous nous trompons peut-être.
Car je reviens d’Amérique et je crois que, dans ce pays qui est encore l’un des rares à faire rêver, les héros existent toujours, les miracles existent, les animaux parlent, la nature parle toujours aux hommes. En fait, ceci devrait être la même chose chez nous. Et si nos vieilles histoires d’hier correspondaient aussi au monde de demain ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si tout cela est vrai. Mais j’aimerais entendre encore ces histoires (contes). Je crois que ce sont des histoires du passé, mais qui nous projettent dans le futur… -
Les mots d’amour
L’ouvrage est centré sur un vécu quotidien et la vraisemblance d’un réel cri d’amour. Elle amène très adroitement, au fil des pages, le lecteur à voir la blessure et la souffrance des adolescents qui découvrent le grand Amour qui leur échappera tout aussi banalement. La réalité que décrit Barbara n’appartient qu’au genre humain. Tout le monde, tôt ou tard, en fait les frais. L’auteur livre aux lecteurs sans faux-fuyants, ni dissimulation d’aucune sorte, ce que ressentent les jeunes amoureux. A cet âge, on est jaloux de ses sentiments que l’on dissimule dans son jardin secret. Barbara Akplogan termine son ouvrage. Les mots d’Amour, par une mise en garde à la jeunesse insouciante. Elle persiste et signe : Le sida existe, il faut savoir l’éviter par un
comportement responsable. -
Les souliers du lac Nokoué
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
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Minibus: Mon fichier de mathématiques et de découverte du monde
Une collection complète pour la maternelle
Des outils adaptés pour les élèves
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Noire vénus
Ce recueil présente des poèmes écrits entre 1999 et 2015. Il peut être présenté en deux parties: la 1ère racontant 26 courts récits et la deuxième contient deux poèmes à lire absolument.