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Les Contes de Korotoumou
Je ne sais pas si ces histoires (ces contes) sont vraiment du passé, je ne sais pas si ces vérités d’autrefois sont des mensonges aujourd’hui. Mais nous nous trompons peut-être.
Car je reviens d’Amérique et je crois que, dans ce pays qui est encore l’un des rares à faire rêver, les héros existent toujours, les miracles existent, les animaux parlent, la nature parle toujours aux hommes. En fait, ceci devrait être la même chose chez nous. Et si nos vieilles histoires d’hier correspondaient aussi au monde de demain ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si tout cela est vrai. Mais j’aimerais entendre encore ces histoires (contes). Je crois que ce sont des histoires du passé, mais qui nous projettent dans le futur… -
Ces Filles Qu’on N’oublie Jamais
Chaque femme est un visage de la société. Chaque nouvelle de ce recueil dépeint une femme, donc une part de notre communauté.
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Label Info CM2
Épreuves des évaluations sommatives et des C.E.P entièrement corrigées.
-Dictée
-Expression Ecrite
-Education Sociale(ES) …
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Syntaxe du verbe français
Une redécouverte du verbe français
Un examen minutieux de son fonctionnement et des implications de ses emplois
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LES AMOURS LITIGIEUSES
C’est à Hingblé, une ville de la République des Cas Sociaux (RCS). Une histoire d’amour abracadabrante, déjà conjuguée au
temps passé, ressurgit comme par miracle et rencontre l’Art. Le choc est violent, malgré les vertus apaisantes de l’amour, et l’Art titube et gémit, en dépit de sa puissance et de son charme. Le ciel bleu vire au gris. Un meurtre, quelques aveux et un mariage plus tard. Sacrifier les vices à l’autel de la vertu! C’est l’exercice délicat auquel s’est livré Robert Asdé, en fouillant dans la poubelle de l’Homme. Il en sort juste une pincée de caprices pour animer les planches. Il y réussit avec Léiga, un redoutable personnage, qui n’entend recevoir de personne quelque leçon de morale. Une belle au corps capiteux et au cœur étonnant, qui incarne fièrement la bêtise, afin de rire de la comédie et de l’hypocrisie humaine : « Si par la rudesse du sort, la hyène en devenait aveugle, aucun mouton ne peut s’en moquer », et « Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire », aura-t-elle répliqué successivement à son ex-amant et ex-mari. Et le cœur s’em-balle, vous allez le constater au fil des pages.
Robert Asdé est administrateur d’Action culturelle en service au ministère en charge du Travail et de la Fonction publique. II est également président de l’Association Aivé Culture et promoteur des Rencontres Littéraires et Culturelles (RELIC) dans les lycées et collèges du Bénin. Les Amours litigieuses (théâtre) est son troisième ouvrage. -
La traversée
Ce texte est Agréable à lire, avec beaucoup d’humour, et arrive à nous attraper à un endroit de réflexion de façon extrêmement fine. Avec le travail effectué pour utiliser une métaphore, on se retrouve face à une forme qui évolue comme une marée, c’est-à-dire qu’on se laisse bercer par le flot des mots avec un rythmique très agréable, on flotte tranquille, et tout ça nous aspire petit à petit vers le grand large sans qu’on s’en rende compte.
On se retrouve à un moment sans repères avec une mer un peu plus tendue et la sensation qu’on ne pourra pas revenir tranquille sur la berge. La Traversée laisse une sensation physique forte de par sa rythmique et la physicalité des personnages. Il remue des questions existentielles fondamentales de façon a priori légère et nous plonge dans les abysses de réflexion à l’issue de la lecture.
Sandrine Roche -
Lion, vers mes treize ans
Voici une cuvre qui est une harmonieuse fusion de la violence physique, verbale et psychologique. Un hymne aux douleurs existentielles avec des personnages dont la psychologie rejoint souvent la souffrance, épine dorsale de l’ouvrage. Ainsi, à travers les pages de Loin, vers mes treize ans de Mireille Gandébagni, vous rencontrerez des personnages-martyrs, des person-nages-souffre-douleurs et des personnages-soutiens.
La douleur et la souffrance sont célébrées dans une écriture noire peut-être, mais richement thérapeutique.
Les nouvelles de ce recueil laissent toujours entrevoir, à travers leurs dénouements, des horizons meilleurs, de l’espoir et un accotoir pour les âmes désorientées.
Paterne Tchaou
Bénincultures -
Les marchands des soleils
Liaffaire est claire. Qu’on se le dise. Camille
est vraiment voleur de feu…
Et c’est bien ce feu sacré qu’ils ravivent ici, en des visions ou vues diverses, tous les seize encodeurs de ce spicilège, chacun d’eux représentant chacune des seize maisons géomantiques.
Qu’ils soient contemporains de Camille
(Florent E. Hessou, Louis-Mesmin Glèle…), de la génération juste après (Habib Dakpogan,
Hilaire Dovonon, Mathias Massodé, Jasmin
Ahossin-Guézo, Jérôme Tossavi..) ou de la dernière génération (Grégoire Folly, Fabrice
Oga, Chrys Amégan, Eric
Azanney, Yves
Ayindé Biaou, Djamile Mama Gao…), les poètes de cette pléiade, au-delà de l’entreprise de dissipation de la Nuit -les nuits- par (et en) la renaissance du Soleil, rendent compte de la vitalité de la poésie béninoise dont ils tracent maintenant les sillons futuribles. Bien sûr de la poésie en tant que « négation de l’anecdotique » selon Camille. De la poésie, cet immense pays nôtre qui nous habite.
Poésie. Poésie. Poésie.
Ave Camille ! -
VODU YOHOUÉ
Il est question dans cet ouvrage du fondement de Mahou, la puissance suprême à qui tout le monde se confie, et de la finalité réelle du Yohoué-Vodu. L’Afrique selon l’auteur, a légué à travers le Vodu, le vrai sens du divin à l’humanité. Dans ce sens, «n’est-il pas injuste qu’une religion qui interdit le crime et le vol soit sacrilège et ses adeptes voués à l’enfer?». Quel lien est-il donc nécessaire de faire entre le Yohoué de nos ancêtres et la religion importée par le colonisateur ?
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Politique culturelle au Bénin
Selon le professeur d’histoire Jérôme C. Alladayè << Emery Patrick EFFIBOLEY, enseignant chercheur à l’université d’Abomey-calavi, nous plonge dans une problématique existentielle, à l’heure de la globalisation et du triomphe d’une certaine idée de « civilisation universelle ». Acceptons-nous de nous laisser broyer par le prêt-à-porter importé ou sommes-nous décidé à affirmer notre droit et notre capacité à être nous-mêmes et à apporter en tant que tels notre pierre à la construction du vivre-ensemble de l’humanité ?>> Telles sont des idées ou des réflexions mûries dans ce document de 112 pages. Il est subdivisé en deux grands chapitres.En effet, le premier chapitre aborde » quelques éléments de la politique culturelle à l’époque précoloniale et le second l’action culturelle au service de la colonisation.
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La participation des Africains à la Traite Négrière
A travers cet ouvrage, l’auteur veut << voir la société civile bouger pour autre chose que la politique, notamment la préservation du patrimoine culturel>>. Ce patrimoine qui est un facteur crutial pour le développement de ce cher pays le Bénin. Et <<pour terminer, il importe de souligner que si le génie peut être inné, si un artiste peut réaliser les œuvres. Remarquables sans grande formation, l’appréciation de l’art est un apprentissage progressif qui peut évidemment commencer en famille mais ne se développe véritablement qu’à travers la formation artistique à l’école, au lycée puis à l’université>>. Ainsi, il exhorte les gouvernants à œuvrer dans ce sens.
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LE TROISIÈME OEIL
Dans ce roman, l’auteur met en lumière les maux qui minent malheureusement notre société de manière quotidienne. Il est question précisément de la gestion des programmes de conception proposés aux adolescentes ; et des liaisons interdites et dangereuses entre enseignants et élèves. Il met en exergue la naïveté de nos jeunes sœurs africaines face aux paroles des étrangers ; et pour finir des dégâts dus à la pratique de certaines religions importées. Tous ces maux réels ont été présentés à travers trois principaux personnages fictifs qui sont : Sabina, Missito et Asky Blingé.
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Louis HUNKANRIN
Cet ouvrage parle d’une des figures emblématiques du Dahomey. Il s’agit de Louis HUNKANRIN comme l’indique déjà le titre de l’ouvrage. Louis HUNKANRIN a été le premier instituteur dahoméen et était un militant anticolonialiste. Cet ouvrage parle un peu de son histoire, de son parcours professionnel, mais également de ses combats face aux colons. Malheureusement, aujourd’hui aucun édifice, aucune rue, ou aucune école ne porte le nom de ce grand homme qui a tant fait pour son pays. L’auteur interpelle donc à la prise de conscience des leçons issues des nombreuses luttes et du parcours de ce personnage historique. Il interpelle également à la valorisation de la mémoire de cet homme en lui donnant la place qui lui est due.