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Tourbillons
: Revenue de L’Europe pour participer au mariage de sa demi-sœur Abakè, Abbey, jeune africaine et moderne, caresse secrètement le rêve de retrouver son amour de jeunesse, Ola, dont elle avait perdu la trace depuis huit ans. Le lendemain de son arrivée sa sœur l’appelle pour lui présenter l’heureux élu. C’est la stupeur. Le futur beau frère n’est autre que son ex, Ola.
Confus autant que bouleverse, Ola apprend (‘existence de Délé, un enfant issu de ses amours avec Ia jeune femme et qui lui ressemble trait pour trait. Remonte Alors a la surface la passion qui L’avait habité envers Abbey. S’il envisage un instant de se remettre avec elle, il opte finalement pour le mariage avec sa fiancée du moment. Mais l’autre, folle de rage, ira s’attacher les faveurs d’un marabout pour briser cette relation et inverser le tour des choses. Dans In famille, le tourbillon est déclenché. La force adverse va lui aussi contre attaquer.
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La perle du Sahara
Fièrement, Wangaharo s’approcha de sa femme et lui proposa :
-Bori, permets-moi de faire de toi la princesse la plus heureuse de ce monde. Je t’offre cinq caisses remplies d’or et quatre cent cinquante têtes de vaches comme moussouforey.
Celle-ci répondit calmement :
-Mon cher frère, Bori mérite plus. Elle ne saurait être échangée contre ces biens périssables, mais elle exige une démarche digne qui rappelle celle de la vénération d’une déesse
Le prince Wangaho s’éprend éperdument de sa sœur. Celle-ci accepte la demande en mariage, mais impose à son frère des conditions qu’elle sait irréalisables. C’est la consternation générale. Que se passe-t-il finalement ? Ce ‘’crime’’ restera-t-il impuni ? Un savoureux roman qui plonge ses racines dans les veillés ancestraux où la parole est tout un art, une véritable motte d’argile que le conteur mouille pétrit pour lui conférer la forme voulue.
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Le cri des feuilles qui meurent
L’histoire se passe en Guinée. Elle commence en novembre 1970. Mais sait-on vraiment quand commence une histoire ? D’abord, il y a Sali. Adolescente de quinze ans amoureuse de Mounirou, mais qui doit partir loin de lui car elle a attrapé la lèpre. Elle suit un rébouleux qui fait d’elle son esclave en échange de potions inutiles. Et puis il y a le camarade Emile. Métis cultivé et zélé serviteur de la révolution. Nul nom n’est plus craint ni plus haï que le sien… Ensuite, il y a Fotédi, autre métis, et attardé mental, lui qui croit avoir tué Allah, et qui ressemble étrangement au camarade Emile, le redoutable séide du régime…
Il y a Gassimou, un truand qui veut tirer avantage de cette ressemblance en se servant du débile comme d’un passeport pour des amitiés lucratives…
Il y a Ramatoulaye, une homosexuelle que sa mère voudrait marier à un commerçant amateur de pucelles…
Il y a l’enfant de Sali, la lépreuse, car la nature qui est parfois bonne, lui a donné un beau bébé…
Il y a des voleurs d’enfants, des charlatans et des gendarmes…
Il y a un chien famélique, des mercenaires portugais, et tant d’autres personnages qui croient leurs destins…
Il y a cette cour aux mendiants, véritable Cour des Miracles de notre époque, qui cache un terrible secret.
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Babingo : au nom des acculturés
Pointe-Noire, 1950, Makouta était un indigène évolué fier de communiquer dans sa concession exclusivement dans la langue française, avec Madeleine Mamatouka, son épouse, Alex, son unique garçon, et les autres enfants de la famille Makouta ne voulait, à aucun prix, que les membres de sa famille révèlent un accent bantou, en s’exprimant dans la langue de la Métropole. Et quiconque s’aventurait à parler le kituba avec les domestiques de la maison familiale était passible d’une sévère réprimande.
L’intransigeance paternelle était bien entendu en contraste avec l’ambiance dans le quartier et au long de la route menant à l’école. Et c’est tout naturellement que Tessa, voisine dans le quartier, parvint à convaincre l’adolescent Alex Babingo de l’absurdité de la consigne de Makouta.
Alex Babingo était alors bien loin de s’imaginer que braver l’interdit paternel n’était que le début d’un itinéraire qui devait, de l’autre bout du monde, le ramener aux racines même de sa culture et de ses traditions.
Babingo, au nom des acculturés est un vibrant plaidoyer pour l’instauration des langues nationales dans le système scolaire des pays africains de l’espace francophone.
Moussibabou Mazou est docteur en économie du développement, ancien vice-directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle.
Président du Forum pour la recherche et le développement des services postaux en Afrique (FRDPA).
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Les rescapés de l’indifférence
Elle était là, elle rôdait comme un fauve affamé à la recherche de sa proie. Quand viendrait- elle ? Quand frapperait-elle ? Nul ne pouvait le dire. Mais elle n’était jamais trop loin. D’instant en instant, à la clameur qui montait des concessions voisines, aux cris de douleur que jetaient des proches éplorés, on savait qu’elle avait encore frappé.
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Les tresseurs de corde
Lorsqu’on est révolutionnaire pur et dur, qu’on occupe un poste important dans l’équipe qui a pris le pouvoir pour conduire au bonheur un pays » sous développé « , selon des principes idéologiques infaillibles, quels événements peuvent du jour au lendemain faire basculer votre destin et vous amener à vous remettre en question ?
C’est à ces interrogations que répond Trabi, le héros du dernier roman de Jean PLIYA, Les Tresseurs de corde.
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AKOSSIWA mon amour
Il était une fois, en Afrique de l’Ouest, un jeune homme qui, au seuil de sa vie d’adulte, se mit à méditer sur son destin d’homme dans une Afrique qui tarde à se prendre en charge. L’amour frappe à sa porte. Il se laisse attendrir. Akossiwa mon amour est aussi une douce évocation de la poésie naturelle de nos campagnes, faite d’une succession de tableaux réalistes de la vie rustique africaine. -
Achou l’amour empoisonné
Achou, jeune étudiante à l’école des sciences économiques et bancaires de l’université de Cotonou 2, fait la connaissance d’Alain, un jeune diplômé en droit international. Elle tombe amoureuse après avoir été séduite par sa gentillesse, son flair et surtout son charme. Au bout de quelques rencards, elle lui avoue ses sentiments. Ayant trouvé grâce aux yeux de cette mousmé, Alain se laissera emporter par un amour réel, profond et réciproque. Les jeunes amoureux commenceront ainsi, de la façon la plus douce, leur relation qui ne restera pas douce, mais plutôt doucereuse. Le jeune homme sera à mille lieues de s’imaginer qu’il s’est énamouré d’une fille hantée. Il sera confronté à un dilemme : renoncer à cet amour en l’abandonnant ou l’aider…
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La déesse aux longs cheveux
Quand amour rime avec bien matériel, vous vous croyez sur un petit nuage, tout vous sourit. Quand vous voyez fuir l’objet de vos désirs, tout devient noir, vous priez les eaux de vous engloutir. Marc et Ayélé, deux étudiants qui peinent à connaître le sens de l’amour et qui l’ont appris tardivement.
Une intrigue amoureuse où réalités africaines côtoient modernisme et où le miel ne coulent pas éternellement.
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Ma résilience
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.
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La nuit fatale : Tome V
Délé vient de célébrer son deuxième mariage à l’insu de sa première épouse, Hironkè. Alors que la jeune mariée s’ennuie dans l’attente de l’enfant qu’elle accouchera bientôt, Mariam, la veuve de son oncle, commence à mettre au point la stratégie destinée à lui arracher Craigs Holding, la société familiale à la tête de laquelle trône le jeune homme. Mariam s’est adjoint les services d’Alex, son jeune frère revenu des Etats-Unis et enrichi dans des activités troubles. Peu à peu, l’étau se resserre autour de Délé qui empêtré dans ses histoires matrimoniales, ne voit pas venir le mal. Mais il y a comme l’ombre d’une bonne fée qui plane sur lui en la personne du détective privé Amzat qu’il a engagé à son service.
Règlement de comptes, cinquième tome de La Nuit fatale, met un point final à cette saga familiale où, amour, argent, haine, trahison, rapprochent et en même temps divisent les personnages, véritables archétypes des figures du business moderne africain, dignes des caractères des grandes séries américaines comme Dallas ou Dynastie.
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La nuit fatale : Tome IV
Délé est revenu à de meilleurs sentiments. Son épouse Hironkè qui lui a fait un beau bébé, semble avoir négocié une trêve avec ses démons intérieurs. La vie, chez les Craig, a retrouvé le parfum enthousiaste des lendemains qui chantent. Mais pas pour longtemps : Hironkè se retrouve du jour au lendemain à l’hôpital avec une grossesse extra-utérine. Pour le médecin traitant, il n’est plus question pour elle d’avoir un autre enfant. Le risque est grand, il en informe le mari d’autant qu’elle a déjà subi deux césariennes.
Pour Délé, les interrogations sur le passé de sa femme refont brusquement jour. Depuis quand elle a subi sa première césarienne ? Aurait-elle eu un enfant avant lui et de qui ? Et si l’enfant existe, qu’est-il devenu ? Et pourquoi garde-t-elle jalousement ce secret ?
De son côté, Délé est dans l’embarras ; il attend un bébé d’une autre femme, une de ses anciennes employées avec il folâtrait. Alors que sa mère s’en réjouit, lui-même se demande si ce n’est pas une erreur de trop. Pendant ce temps, Hironkè attend à la maison et compte patiemment les coups.
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La nuit fatale : Tome III
La saga de Délé Craig, PDG d’une grande entreprise et de son épouse Hironkè continu de se densifier. Dans cette troisième livraison, le couple vient d’avoir un enfant. Alors que tout semblait baigner dans l’huile, les démons du passé, insuffisamment ensevelis, reviennent en première ligne : il s’agit d’Alex, ancien escroc devenu riche de manière trouble et décidé à détrôner Délé à la tête de la société. Il y a aussi Mariam, la veuve d’Idriss, qui veut prendre une revanche sur le sort, parce que malmenée par la famille après le décès accidentel de son mari. Les deux personnages ont conçu un plan destiné à mettre en minorité les actionnaires de l’entreprise familiale et à imposer leur autorité. Mais Délé Craig, secrètement, préparer une riposte…
Les turbulences, ici, semblent provenir de partout. Si elles ont quitté le couple Délé Hironkè, elles semblent s’être désormais installées dans le clan familial avec pour enjeu principal le contrôle de la société. Mais chacun fourbit son arme, prêt à assommer l’autre, du moins, à le mettre hors d’état de nuire.
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La nuit fatale : Tome II
Séparé d’Hirankè, son épouse, Délé Craiq, patron d’une entreprise de BTP, pensait trouver le réconfort dans les bras d’une autre femme, en se lançant tout azimut dans les aventures extraconjugales. S’il rejette les avances de la fantasque Alero, sa secrétaire de bureau, il préfère les élans enfiévrés de Buiki, la jeune femme avec qui, la veille de son mariage, il pensait pouvoir enterrer sa vie de garçon. Mais Alero se sent presque « trahie ». Arrêtée pour trafic de stupéfiants, elle accuse Délé d’en être le commanditaire. La police appréhende le jeune homme et le fait incarcérer. Commence pour Hironkè, la femme répudiée, un véritable parcours du combattant afin d’innocenter son époux et le faire libérer.
Dans le deuxième tome de La Nuit Fatale, l’histoire d’Hironkè et de Délé Craig se conjugue à coups de cris, de blessures et de larmes. Si, à des moments donnés, l’homme pense maîtriser les évènements, il se rend compte, à la lueur de leurs développements, qu’il n’en est que le jouet vulgaire et mécanique.
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La nuit fatale : Tome I
Ils sont beaux, jeunes, promis à un bel avenir et veulent échanger leurs vœux devant Dieu et devant les hommes. La veille alors que l’homme s’apprête à aller enlever sa vie de garçon en compagnie de ses amis, il fait un tour chez sa fiancée. Stupeur : dans la chambre, la future mariée est dans les bras d’un autre. Décomposé, révolte, le jeune homme accuse le coup, mais décide, contre toute attente, de célébrer le mariage. En lui, un plan se met en place. Jusqu’où ira-t-il pour nourrir sa vengeance ? Pourquoi faire souffrir l’autre alors qu’on n’est pas soi-même un exemple de vertu ?
Dans le tome I de cette saga, les deux personnages se livrent, sans réserve, à un combat de nerfs. Si, pour l’homme, ce combat est physique et explosif, pour la femme, il est subtil et intérieur. Mais chaque pas posé par les personnages se transforme en conflit permanent, et chaque situation, en un volcan qui explose.
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La fortune du Diable
Noël, un jeune immigré africain est passé à tabac par des hooligans blancs dans le métro de Londres. Un groupe de clochards qui étaient à proximité, intervient pour le sauver. Ayant perdu connaissance, Noël se réveille plus tard chez l’un de ses sauveurs, un mendiant. Le jeune homme découvre que sous ce manteau de clochard, se cache un homme puissant, se faisant appeler le Grand Baba – l’Etre Suprême – qui lui propose la richesse et le pouvoir, s’il acceptait d’être son « représentant » en Afrique. En acceptant ce pacte, Noël ne sait pas qu’il est désormais lié au diable qui fera de lui un homme riche, craint, mais aussi l’un des destins les plus tragiques de l’Afrique.
Ce roman est une odyssée profonde dans le milieu et les souterrains des grosses fortunes et des pouvoirs inusables. C’est un faible moderne qui déconstruit le mythe des destins toilés sur mesure.
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Idole
Il est beau talentueux et plein d’avenir. Remarqué par une femme d’affaires installée au Nigéria, le Sultan devient, en un temps record, une vedette de la chanson adulée au Bénin et ailleurs. Mais bien vite, il se laisse séduire par sa productrice, néglige ses amis des premières galères et devient inaccessible. Le pauvre ne sait pas qu’il vient d’entrer dans un engrenage et que la gloire est aussi factice que les flonflons et les sunlights du showbiz. A ses dépens, il l’apprendra…
Ce roman nous entraîne dans le monde de la musique, milieu qui paraît, de prime abord clinquant, mais où la guerre des trachées est aussi impitoyable qu’en politique.
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Destin d’une danseuse
Deux destins que tout oppose se croisent : un bébé abandonné par Monique, une femme démunie et un couple riche en quête d’un enfant. Adopté, le bébé grandit dans ce foyer où par miracle un autre enfant naît. Déji. Amoureux, il ne vit que dans la certitude de l’épouser. Mais Jojo, c’est la fille de Monique, elle ne sait pas que son fiancé est le frère de lait de son propre demi-frère, Plus grave : les parents de Déji s’opposent à elle, arguant qu’une danseuse n’est qu’une femme de mœurs légères. Dans cette intrigue où l’on avance à tâtons les personnages deviennent des marionnettes aux mains du destin qui les instrumentalise et se joue d’eux.
Heureusement que l’amour est là. Puissant antidote contre les trajectoires imposées, il donne parfois à la vie des saveurs insoupçonnées.
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Aimer de nouveau
Comment vivre un mariage lorsqu’on est géographiquement séparés ? Comment sauver son couple lorsque l’on retourne au pays pour s’inventer une nouvelle vie alors que l’autre préfère rester en terre étrangère, préoccupée par sa carrière professionnelle ? Que faire de chaque côté pour ne pas tomber dans les tentatives d’une aventure extraconjugale alors que l’absence de l’autre pèse sur soi autant qu’un boulet ?
Empêtrés dans cette balançoire de la vie à deux, entre la Côte d’Ivoire et le Bénin, Gohé et Antoina ne font rien pour éviter la rupture. Mais au moment où l’inévitable doit se produire, les deux parviennent à trouver la force nécessaire pour se réconcilier. Ce combat aussitôt terminé, se profite un autre, plus éprouvant incapacité pour eux de faire ensemble un enfant…
Aimer de Nouveau est un roman à tiroirs. Histoire d’amour, combat contre la solitude et l’intolérance d’une société arquée sur ses traditions, il apparaît surtout comme une initiation à assurer son destin, quelle qu’en soit l’issue.