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La Désillusion de ces dames émancipées
Maman Rosine ayant réussi à rabattre la porte et continuait tout simplement sa douche. Dans son coin. Le petit Junior âgé de quatre ans dormait d’un sommeil paisible. Sa sœur Rosine n’était pas encore de retour des classes. Une réflexion déprimante envahit Basile. Son épouse se plaisait à jouer à l’allumeuse et à quoi d’autre encore. Faillait-il la sortir de là et la bastonner pour se soulager un peu ?
Basile se rappela tout de suite la dernière fois qu’il avait usé de violences à l’égard de son épouse : il avait payé six mille francs pour le certificat médical avant de s’en sortir, alors qu’il avait été poussé à bout. Ce soir-là, l’attitude pour le moins incompréhensible de son épouse le vidait de toute énergie. Il se souvint de leur première rencontre et de tout ce qu’il avait enduré de la part des beaux-parents pour obtenir sa main et pour l’épouser. Toutes ses économies y passèrent…
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Babingo : au nom des acculturés
Pointe-Noire, 1950, Makouta était un indigène évolué fier de communiquer dans sa concession exclusivement dans la langue française, avec Madeleine Mamatouka, son épouse, Alex, son unique garçon, et les autres enfants de la famille Makouta ne voulait, à aucun prix, que les membres de sa famille révèlent un accent bantou, en s’exprimant dans la langue de la Métropole. Et quiconque s’aventurait à parler le kituba avec les domestiques de la maison familiale était passible d’une sévère réprimande.
L’intransigeance paternelle était bien entendu en contraste avec l’ambiance dans le quartier et au long de la route menant à l’école. Et c’est tout naturellement que Tessa, voisine dans le quartier, parvint à convaincre l’adolescent Alex Babingo de l’absurdité de la consigne de Makouta.
Alex Babingo était alors bien loin de s’imaginer que braver l’interdit paternel n’était que le début d’un itinéraire qui devait, de l’autre bout du monde, le ramener aux racines même de sa culture et de ses traditions.
Babingo, au nom des acculturés est un vibrant plaidoyer pour l’instauration des langues nationales dans le système scolaire des pays africains de l’espace francophone.
Moussibabou Mazou est docteur en économie du développement, ancien vice-directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle.
Président du Forum pour la recherche et le développement des services postaux en Afrique (FRDPA).
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Corruption et Erotisme
Lucas Nudokpo est un observateur de sa société. Il joue pleinement son rôle d’écrivain. Car à travers sa plume, il peint et dépeint sa société (Bonne gouvernance, la corruption, la prostitution, l’hospitalité, femme de ma race, etc.)
L’ouvrage de Lucas Nudokpo est un mélange littéraire. Nous y notons la poésie, la nouvelle, etc. Corruption et Erotisme est une œuvre sociétale. Souhaitons à l’auteur plein de succès dans le monde littéraire.
Né d’une nationalité Bénino-Ghanéenne, Lucas Nudokpo fit ses études au Togo et au Ghana. Il est enseignant.
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Sinibagirwa
En Europe, nous avons cette chance d’être soutenu lorsque l’on a pas d’emploi, lorsque l’on est malade…et on râle encore ? Et plus encore, on jalouse son voisin parce qu’il est riche, on maudit la réussite de l’autre et j’en passe. Donc oui, tenter d’éteindre l’autre pour briller est devenu monnaie courante en Europe aussi d’autant que certains états ont fait de la délation une arme légale !!!
En Afrique, malgré le fait d’y vivre, je suis pourtant mal placé pour répondre de manière précise. Parce que je n’y suis pas né, parce que mes connaissances comportementales africaines sont faibles, parce que…parce que…Cependant je peux confirmer que cette forme de jalousie est bien présente au Bénin.
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Les rescapés de l’indifférence
Elle était là, elle rôdait comme un fauve affamé à la recherche de sa proie. Quand viendrait- elle ? Quand frapperait-elle ? Nul ne pouvait le dire. Mais elle n’était jamais trop loin. D’instant en instant, à la clameur qui montait des concessions voisines, aux cris de douleur que jetaient des proches éplorés, on savait qu’elle avait encore frappé.
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Le rêve étranglé
Dans ce recueil de onze nouvelles, Eustache Adétona Prudencio met en exergue les traditions africaines, leur influence sur la vie des gens, leur complicité et leur richesse. Il transcrit plus particulièrement avec justesse et humour, des aspects de la culture béninoise, à travers des portraits et des situations croustillantes.
L’auteur se place ainsi en ardent défenseur des valeurs propres à sa culture, et en conteur des valeurs universelles telles que la lutte contre le racisme, où chacun pourra identifier des rêves, avoués ou étranglés.
Cet ouvrage associe donc le plaisir de la lecture à une réflexion plus profonde sur la société africaine. Un régal instructif à découvrir, une envolée onirique aux accents réalistes, qui s’adresse à tout public.
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Les tresseurs de corde
Lorsqu’on est révolutionnaire pur et dur, qu’on occupe un poste important dans l’équipe qui a pris le pouvoir pour conduire au bonheur un pays » sous développé « , selon des principes idéologiques infaillibles, quels événements peuvent du jour au lendemain faire basculer votre destin et vous amener à vous remettre en question ?
C’est à ces interrogations que répond Trabi, le héros du dernier roman de Jean PLIYA, Les Tresseurs de corde.
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365 Courts récits du Voyageur
Marius O. Chabi est un globe-trotter et un preneur de risques.
Double champion national de Global Management Challenge, la plus grande compétition virtuelle mondiale de gestion d’entreprises, il a représenté le Bénin et l’Afrique en Chine et en Russie pour des activités sur l’entrepreneuriat et le leadership.
En plus de ses multiples voyages, ce passionné des chiffres, polyglottes et auteur d’articles scientifiques publiés à l’international, est un entrepreneur, leader et amoureux.
Après avoir longtemps séjourné au Bénin, au Sénégal, en Inde, au Rwanda et au Burkina-Faso, il est actuellement le Directeur pour l’Afrique Francophone de l’ONG américaine Innovation for Poverty Action, pour laquelle il gère un portefeuille de plusieurs millions de dollars américains.
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Tant de gens espèrent…
TITRE COMPLÈTE : Tant de gens espèrent être aimés et beaucoup ne sont que mariés
Ce roman prend pour prétexte une histoire d’amour improbable entre un truand et une avocate, pour questionner l’une des institutions les plus classiques de notre société: le mariage. Grâce à une trame bouleversante, et tout en suspense, la romancière pose la question préjudicielle: Pourquoi se marie t-on?
Et vous, avez-vous la réponse?
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TOULA, l’amour interdit…
Environ huit semaines plus tard,on constata que Toula pâlissait.Elle rendait le plus petit aliment qu’elle ingérait. Bogbé était affecté par l’état de santé de sa tante. Serait-ce le paludisme? On lui fit boire tisane sur tisane,en vain. Toula était languide, elle somnolait tout le temps.Chacun se posait des questions en son for intérieur.Les spéculations allaient bon train. On se chuchotait: « As-tu vu notre ravissante Toula? Qu’a-t’elle donc? On ne lui connaît pourtant pas d’amants. A- t-elle fini par en décrocher un? Qui est l’heureux élu? Nous nous trompons peut-être.Il y a des choses qui ne se cachent pas longtemps. Attendons de voir. »
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La rivale de Dieu
Le roman « La rivale de Dieu » raconte l’histoire de Yin’dé, prêtre malgré lui.
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Feuilles de mon destin
« Feuilles de mon destin s’implante dans un contexte contemporain où le religieux, le spirituel et le naturel sont trop souvent négligés au profit d’un culte de l’apparence et de l’image. A travers ce récit fantastique où se mêlent thématiques socio-familiales et rapports de l’homme avec le mystique, l’auteur ne se contente pas de rappeler, subtilement, le pouvoir médicinal des plantes. Il souligne aussi qu’en toutes circonstances de la vie, une certaine dimension spirituelle subsiste toujours.
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AKOSSIWA mon amour
Il était une fois, en Afrique de l’Ouest, un jeune homme qui, au seuil de sa vie d’adulte, se mit à méditer sur son destin d’homme dans une Afrique qui tarde à se prendre en charge. L’amour frappe à sa porte. Il se laisse attendrir. Akossiwa mon amour est aussi une douce évocation de la poésie naturelle de nos campagnes, faite d’une succession de tableaux réalistes de la vie rustique africaine. -
A moitié coupable
J’avais l’impression de devenir, tout à coup, important. N’eut été le drame, cette sensation me ferait certainement plaisir. Je passai le clair de ma soirée à réfléchir. Que devrais-je bien pouvoir faire dans cette histoire? Devrais-je protéger mon unique frère et faire le nécessaire pour qu’il soit heureux comme je le disais il y a quelque temps? Ou devrais je rendre justice à cette pauvre jeune fille que j’avais moi-même entraîné dans la gueule du loup?
Difficile équation à résoudre…
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Achou l’amour empoisonné
Achou, jeune étudiante à l’école des sciences économiques et bancaires de l’université de Cotonou 2, fait la connaissance d’Alain, un jeune diplômé en droit international. Elle tombe amoureuse après avoir été séduite par sa gentillesse, son flair et surtout son charme. Au bout de quelques rencards, elle lui avoue ses sentiments. Ayant trouvé grâce aux yeux de cette mousmé, Alain se laissera emporter par un amour réel, profond et réciproque. Les jeunes amoureux commenceront ainsi, de la façon la plus douce, leur relation qui ne restera pas douce, mais plutôt doucereuse. Le jeune homme sera à mille lieues de s’imaginer qu’il s’est énamouré d’une fille hantée. Il sera confronté à un dilemme : renoncer à cet amour en l’abandonnant ou l’aider…
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La déesse aux longs cheveux
Quand amour rime avec bien matériel, vous vous croyez sur un petit nuage, tout vous sourit. Quand vous voyez fuir l’objet de vos désirs, tout devient noir, vous priez les eaux de vous engloutir. Marc et Ayélé, deux étudiants qui peinent à connaître le sens de l’amour et qui l’ont appris tardivement.
Une intrigue amoureuse où réalités africaines côtoient modernisme et où le miel ne coulent pas éternellement.
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Ma résilience
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.
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La nuit fatale : Tome V
Délé vient de célébrer son deuxième mariage à l’insu de sa première épouse, Hironkè. Alors que la jeune mariée s’ennuie dans l’attente de l’enfant qu’elle accouchera bientôt, Mariam, la veuve de son oncle, commence à mettre au point la stratégie destinée à lui arracher Craigs Holding, la société familiale à la tête de laquelle trône le jeune homme. Mariam s’est adjoint les services d’Alex, son jeune frère revenu des Etats-Unis et enrichi dans des activités troubles. Peu à peu, l’étau se resserre autour de Délé qui empêtré dans ses histoires matrimoniales, ne voit pas venir le mal. Mais il y a comme l’ombre d’une bonne fée qui plane sur lui en la personne du détective privé Amzat qu’il a engagé à son service.
Règlement de comptes, cinquième tome de La Nuit fatale, met un point final à cette saga familiale où, amour, argent, haine, trahison, rapprochent et en même temps divisent les personnages, véritables archétypes des figures du business moderne africain, dignes des caractères des grandes séries américaines comme Dallas ou Dynastie.
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La nuit fatale : Tome IV
Délé est revenu à de meilleurs sentiments. Son épouse Hironkè qui lui a fait un beau bébé, semble avoir négocié une trêve avec ses démons intérieurs. La vie, chez les Craig, a retrouvé le parfum enthousiaste des lendemains qui chantent. Mais pas pour longtemps : Hironkè se retrouve du jour au lendemain à l’hôpital avec une grossesse extra-utérine. Pour le médecin traitant, il n’est plus question pour elle d’avoir un autre enfant. Le risque est grand, il en informe le mari d’autant qu’elle a déjà subi deux césariennes.
Pour Délé, les interrogations sur le passé de sa femme refont brusquement jour. Depuis quand elle a subi sa première césarienne ? Aurait-elle eu un enfant avant lui et de qui ? Et si l’enfant existe, qu’est-il devenu ? Et pourquoi garde-t-elle jalousement ce secret ?
De son côté, Délé est dans l’embarras ; il attend un bébé d’une autre femme, une de ses anciennes employées avec il folâtrait. Alors que sa mère s’en réjouit, lui-même se demande si ce n’est pas une erreur de trop. Pendant ce temps, Hironkè attend à la maison et compte patiemment les coups.