Auteur: Carmenn TOUDONOU
Editions: Vénus d’ébène
Paru en mai 2020
2.500CFA
TITRE COMPLÈTE: Tant de gens espèrent être aimés et beaucoup ne sont que mariés
Ce roman prend pour prétexte une histoire d’amour improbable entre un truand et une avocate, pour questionner l’une des institutions les plus classiques de notre société: le mariage. Grâce à une trame bouleversante, et tout en suspense, la romancière pose la question préjudicielle: Pourquoi se marie t-on?
Et vous, avez-vous la réponse?
Auteur: Carmenn TOUDONOU
Editions: Vénus d’ébène
Paru en mai 2020
SKU: | VE0100 |
---|---|
Catégories | Auteurs Béninois, Romans Général |
Étiquettes : | auteur africain, béninois, roman |
Il n'y a pas encore de demandes de renseignements.
Recevez le livre où que vous soyez!
Paiement 100% Sécurisé
Sous 15 jours
Disponible sur WhatsApp
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
Fari, Funmi, Kadara, Rissi, Tobi, cinq personnages trempés dans de sulfureuses intrigues,
confrontées chacune à des situations extrêmes où se mêlent visible et invisible, rationnel et irrationnel, naturel et para-naturel et où, sur fond d’humour noir, l’amour côtoie non seulement l e religieux et le sacré mais aussi et surtout l’horreur et la mort.
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête. Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…
Et comme si on se connaissait depuis le premier cache-sexe de la terre, un large sourire fendilla ta bouche. Tu me tendis la main, m’attiras à toi. Nous voilà poitrine contre poitrine, ta main gauche me tapotant le dos amicalement. J’en fus quelque peu confus, mais tu me rassuras très vite, me murmurant que c’était votre façon à vous de saluer, car selon Jab, tous les hommes sont frères et doivent se comporter comme s’ils avaient un cœur unique, un foie unique, un intestin unique, un … Tu profitas pour me parler de Lucie, cette mère assez féconde pour te donner sept milliards de voisins et qui passait ses heures à égrener ses misères dans les cavernes d’Ethiopie.
Deux destins que tout oppose se croisent : un bébé abandonné par Monique, une femme démunie et un couple riche en quête d’un enfant. Adopté, le bébé grandit dans ce foyer où par miracle un autre enfant naît. Déji. Amoureux, il ne vit que dans la certitude de l’épouser. Mais Jojo, c’est la fille de Monique, elle ne sait pas que son fiancé est le frère de lait de son propre demi-frère, Plus grave : les parents de Déji s’opposent à elle, arguant qu’une danseuse n’est qu’une femme de mœurs légères. Dans cette intrigue où l’on avance à tâtons les personnages deviennent des marionnettes aux mains du destin qui les instrumentalise et se joue d’eux.
Heureusement que l’amour est là. Puissant antidote contre les trajectoires imposées, il donne parfois à la vie des saveurs insoupçonnées.
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide
des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux,
Un élan de conscience,
Une démarche consciencieuse
De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles,
Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…)
Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
Un ouvrage à nouveau, qui s’adresse d’abord à la tendre jeunesse, Avec pour partage la nature, les rêves, les peines et les joies de la vie.
Il est beau talentueux et plein d’avenir. Remarqué par une femme d’affaires installée au Nigéria, le Sultan devient, en un temps record, une vedette de la chanson adulée au Bénin et ailleurs. Mais bien vite, il se laisse séduire par sa productrice, néglige ses amis des premières galères et devient inaccessible. Le pauvre ne sait pas qu’il vient d’entrer dans un engrenage et que la gloire est aussi factice que les flonflons et les sunlights du showbiz. A ses dépens, il l’apprendra…
Ce roman nous entraîne dans le monde de la musique, milieu qui paraît, de prime abord clinquant, mais où la guerre des trachées est aussi impitoyable qu’en politique.