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Les marchands des soleils
Liaffaire est claire. Qu’on se le dise. Camille
est vraiment voleur de feu…
Et c’est bien ce feu sacré qu’ils ravivent ici, en des visions ou vues diverses, tous les seize encodeurs de ce spicilège, chacun d’eux représentant chacune des seize maisons géomantiques.
Qu’ils soient contemporains de Camille
(Florent E. Hessou, Louis-Mesmin Glèle…), de la génération juste après (Habib Dakpogan,
Hilaire Dovonon, Mathias Massodé, Jasmin
Ahossin-Guézo, Jérôme Tossavi..) ou de la dernière génération (Grégoire Folly, Fabrice
Oga, Chrys Amégan, Eric
Azanney, Yves
Ayindé Biaou, Djamile Mama Gao…), les poètes de cette pléiade, au-delà de l’entreprise de dissipation de la Nuit -les nuits- par (et en) la renaissance du Soleil, rendent compte de la vitalité de la poésie béninoise dont ils tracent maintenant les sillons futuribles. Bien sûr de la poésie en tant que « négation de l’anecdotique » selon Camille. De la poésie, cet immense pays nôtre qui nous habite.
Poésie. Poésie. Poésie.
Ave Camille ! -
VODU YOHOUÉ
Il est question dans cet ouvrage du fondement de Mahou, la puissance suprême à qui tout le monde se confie, et de la finalité réelle du Yohoué-Vodu. L’Afrique selon l’auteur, a légué à travers le Vodu, le vrai sens du divin à l’humanité. Dans ce sens, «n’est-il pas injuste qu’une religion qui interdit le crime et le vol soit sacrilège et ses adeptes voués à l’enfer?». Quel lien est-il donc nécessaire de faire entre le Yohoué de nos ancêtres et la religion importée par le colonisateur ?
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Politique culturelle au Bénin
Selon le professeur d’histoire Jérôme C. Alladayè << Emery Patrick EFFIBOLEY, enseignant chercheur à l’université d’Abomey-calavi, nous plonge dans une problématique existentielle, à l’heure de la globalisation et du triomphe d’une certaine idée de « civilisation universelle ». Acceptons-nous de nous laisser broyer par le prêt-à-porter importé ou sommes-nous décidé à affirmer notre droit et notre capacité à être nous-mêmes et à apporter en tant que tels notre pierre à la construction du vivre-ensemble de l’humanité ?>> Telles sont des idées ou des réflexions mûries dans ce document de 112 pages. Il est subdivisé en deux grands chapitres.En effet, le premier chapitre aborde » quelques éléments de la politique culturelle à l’époque précoloniale et le second l’action culturelle au service de la colonisation.
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La participation des Africains à la Traite Négrière
A travers cet ouvrage, l’auteur veut << voir la société civile bouger pour autre chose que la politique, notamment la préservation du patrimoine culturel>>. Ce patrimoine qui est un facteur crutial pour le développement de ce cher pays le Bénin. Et <<pour terminer, il importe de souligner que si le génie peut être inné, si un artiste peut réaliser les œuvres. Remarquables sans grande formation, l’appréciation de l’art est un apprentissage progressif qui peut évidemment commencer en famille mais ne se développe véritablement qu’à travers la formation artistique à l’école, au lycée puis à l’université>>. Ainsi, il exhorte les gouvernants à œuvrer dans ce sens.
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LE TROISIÈME OEIL
Dans ce roman, l’auteur met en lumière les maux qui minent malheureusement notre société de manière quotidienne. Il est question précisément de la gestion des programmes de conception proposés aux adolescentes ; et des liaisons interdites et dangereuses entre enseignants et élèves. Il met en exergue la naïveté de nos jeunes sœurs africaines face aux paroles des étrangers ; et pour finir des dégâts dus à la pratique de certaines religions importées. Tous ces maux réels ont été présentés à travers trois principaux personnages fictifs qui sont : Sabina, Missito et Asky Blingé.
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Louis HUNKANRIN
Cet ouvrage parle d’une des figures emblématiques du Dahomey. Il s’agit de Louis HUNKANRIN comme l’indique déjà le titre de l’ouvrage. Louis HUNKANRIN a été le premier instituteur dahoméen et était un militant anticolonialiste. Cet ouvrage parle un peu de son histoire, de son parcours professionnel, mais également de ses combats face aux colons. Malheureusement, aujourd’hui aucun édifice, aucune rue, ou aucune école ne porte le nom de ce grand homme qui a tant fait pour son pays. L’auteur interpelle donc à la prise de conscience des leçons issues des nombreuses luttes et du parcours de ce personnage historique. Il interpelle également à la valorisation de la mémoire de cet homme en lui donnant la place qui lui est due.
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LE CAMP ZERO
Je comprends que vous ayez peur. Moi aussi.
Mais la peur ne naît pas dans nos cœurs pour que nous fuyions.
Non, elle n’est pas conçue pour ça.
La peur est créatrice de moyens de survie, de réflexes d’autoprotection.
Elle surgit en nous afin que nous y puisions le courage, Paudace et la force de vaincre. »Extrait
Quelle audace s’épargnerait un jeune passionné de buzz et assis, par une heureuse fortune, sur un héritage qui lui fournit les moyens d’assouvir ses plus folles ambitions !
Quand il se résoudra, dans sa quête de buzz, à gagner Borno, dans le Nord du Nigeria, où razzie, kidnappe, viole et tue un redoutable groupe djihadiste, Henrik se retrouvera, malgré lui, embarqué dans une réalité cauchemardesque où tentent de survivre des adolescentes…
Et si mieux que de survivre, ces petites enfants n’avaient, à la fin, d’autre choix que de devenir les libératrices de leur ville ? -
Ces secrets
Un recueil de trois courtes histoires qui
Un recueil de trois courtes histoires qui
dévoilent les personnages dans leur fragilité, leur sensibilité, leur naiveté et parfois même leur méchanceté.
La réunion nocturne des chiens met en scène des animaux qui parlent et relatent les méfaits de la sorcellerie dans notre quotidien.
La fille d’Agar est un clin d’œil à tous ces enfants naturels malmenés, victimes parfois de l’irresponsabilité de leurs géniteurs.
Ces secrets qu’on n’oublie pas fait l’affront aux mœurs de révéler ce qui ne doit pas être révéler même au prix d’une vie..
En résumé, l’auteure met les pieds dans les plats mais avec charme et dextérité. -
Gloutou, les beignets et les mouches
Aballo a le palu
La maritime renversée
La moto de l’oncle Assa
Le pipi rouge
Les cinq sens de Zoul
Louis et Tritri
Naïma n’a pas le sida
Tonton Marc
Une plante qui soigne
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Une nuit inoubliable
Bibath et Alioune dormaient paisiblement, après une journée de dur labeur. Rien ne présageait d’une nuit pleine
d’événements inoubliables. Soudain, ils furent réveillés par une incroyable inondation.
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Reste avec moi
Une société moderne pourtant minée par l’injonction de la parentalité est le théâtre d’un drame familial. En toile de fond le chaos politique du sud-ouest du Nigéria dans les années 1980. Voilà posé le décor du roman « Reste avec moi », récit bouleversant dans lequel les deux personnages principaux. Yejide et Akin, affrontent chacun à leur manière la pression sociale qui s’abat sur eux.
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Tresses d’océan
Dans l’intimité bleue qui s’écarte devant nous j’ai pêché l’ombre de la folie je l’ai pêchée à l’hameçon de tes yeux sans me soucier de notre passé qui insuffle vie.
Il était là, vêtu de toute sa candeur, de son innocence déstabilisante. Il était là, vêtu de ses dents de lait tant enviée par le soleil.
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Tu seras ma passerelle…
S’asseoir sur le rebord de la vie et regarder passer le temps qui laisse derrière une grosse traînée de regrets.
Voir le temps faire du roller. Sauter d’harmattan en harmattan boire d’un trait les feux de brousse en un mot s’entraîner pour une pirouette au Cirque du Soleil.
Moissonner les étoiles pour en faire un collier à ton cou.
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Les silures du ciel
Mamzelle, avant d’aller au lit, nouait au poignet une corde assez longue qu’elle faisait passer à travers les persiennes de la fenêtre de sa chambre à coucher. Mamzelle dormait à demi. Et si d’aventure mon patron me réveillait la nuit pour la chercher, il me suffisait de tirer sur la ficelle, pas trop fort. Sa fenêtre donnait sur la rue. Elle s’éveillait aussitôt, marchait sur la pointe des pieds, atteignait la partie de la clôture aménagée à cet effet et me rejoignait dans la rue.
Le lecteur des silures du ciel y voir grandir le petit Dagan, cet orphelin de naissance jusqu’à l’âgé de jeune collégien, en compagnie de ses amis, ses rires, ainsi que ses rivaux, ses tristesses, à une époque où le Dahomey n’était pas encore Bénin, et ou les quatorze juillets était fête nationale en Afrique.
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Les faiseuses de Rois
Les faiseuses de rois, une opportunité pour présenter la femme dans ses différents rôles qu’elle manage au quotidien de main de chef pour nous assurer un monde merveilleux. La femme se définit dans trois grands rôles ou elle apporte son expertise. Cette trilogie qui se retrouve dans son rôle de femme épouse, femme mère et femme entrepreneure ou employée fait d’elle une personne incontournable dans la gestion de toute la famille. Toute société gagnerait à ne pas l’exclure du fonctionnement de la vie de chaque jour. Ce livre met en valeur le parcours de la femme sur son homme et ses enfants. Comme le dit l’adage, « derrière un grand homme », se trouve une grande femme, la femme devient indispensable voire partenaire privilégié de l’homme pour lui permettre d’atteindre ses objectifs et réaliser tous ses rêves tout en réalisant ses rêves personnels. Avoir la femme qu’il faut est plus qu’un meilleur investissement car avec elle, l’on va bâtir son empire. Toutes les luttes de la femme doivent lui permettre non seulement de s’épanouir mais d’être à son poste c’est-à-dire être au côté d’un homme car à deux on va plus loin..
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Grelots
L’éther de fourni soigne mieux l’amande que le régime je suis une fourmi entée au temple du sel et j’aime énucléer de ton ventre o amande les enfants du vin qui bâtissent le soleil et l’amour dans la concession des belligérant un vrai état ouvre toujours l’amour aux charbons galeux et ménage le vent du feu allaité tout près de l’eau…
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Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre
Clément : Regardez-moi ça, admirez cette fêlure qui la démange. Voyez-vous ? Une femme qui me traite de tous les noms d’oiseaux, parce que j’abhorre la prostitution féminine, et je pense que celle qui s’y engage un jour doit y faire carrière toute sa vie. C’est tout ce que je te demande, Monique. Et je suis convaincu d’avoir le soutien de tout le monde…
MONIQUE : Ah bon ! Penses-tu que ton syndrome est répandu partout ? Non, je ne crois pas… A ta place, personne n’oserait jamais me jeter à la porte comme tu le fis jadis. Je crois que les autres ont bon cœur pour pardonner à leur femme s’ils découvraient un jour qu’elle fut une travailleuse de sexe.
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Kidal
On rangeait déjà l’argent récolté quand Bossou entra en fracas par la grande porte, essoufflé et ayant en main la caisse disparue. Il cria : C’est bon, pastor ! Les sous ont été multipliés comme tu l’as demandé…
Tout le monde était ahuri. Bossou était le spécialiste en portefeuille magique du quartier. Il était multiplicateur de billets de banque grâce à ses pouvoir occultes. Il avait donc promis au pasteur de lui multiplier l’argent de la quête de ce dimanche. Bossou pensais qu’à l’heure-là l’église serait déserte. Donc sans ambages, il avait crié. La quête qui avait disparu était retrouvée par magie, et dans les mains d’un féticheur. Les fidèles ouvrirent de grands yeux.