La première publication de l’auteur avait pour titre Les Clés d’une émergence positive de l’homme noir. Avec beaucoup d’amertume, il y abordait les problèmes identitaires ainsi que les conditions de vie et de développement peu inviables de race noire, malgré tous les atouts et possibilités dont elle dispose.
Aujourd’hui il nous propose, dans un tout autre registre, de revisiter avec lui quelques clichés de la vie à Grand Popo, sa terre natale dont il est resté amoureux. La vie, jadis, y était facile : rien n’était calculé d’avance pour lui, tout se faisait d’instinct et il se contentait seulement d’être un enfant…
La présente parution, qu’il qualifie lui-même de « littérature naïve », redonne pourtant vie et vue panoramique à ce passé idyllique de Grand Popo où nous nous retrouvons brusquement, hors du temps, au théâtre des rêves, et chaque petite histoire racontée nous fait découvrir les vrais visages de ces ombres et spectacles de passé.
Mais la nature et ses éléments ont peu à peu mis prématurément fin à la douce symphonie de son « Hawaï » du Mono.
L’auteur prophétise néanmoins la renaissance de celle-ci en proposant quelques pistes pour y parvenir, pistes où l’association NONVITCHA doit jouer un rôle primordial.
Mais l’histoire ne peut s’écrire d’avance.