Auteur : Habib Dakpogan
Habib Dakpogan est écrivain, éditeur, musicien et cadre supérieur de banque béninois.
Editions : Savanes du continent
Nombre de pages : 86 pages
5.000CFA
Silence, je suis en train de douter ! Et c’est presque aussi sérieux que d’être sûr de ne pas voter. Alors, laissez-moi chercher mon mode de fonctionne-ment, mon métabolisme votal… Oh, di-sons électoral… Laissez-moi trouver le moyen de choisir de ne pas choisir, avec la conscience du complice malgré lui. Car ne pas choisir, c’est aussi choisir et choisir de choisir peut bien être la forme ultime de ne pas choisir de ne pas choisir.
Auteur : Habib Dakpogan
Habib Dakpogan est écrivain, éditeur, musicien et cadre supérieur de banque béninois.
Editions : Savanes du continent
Nombre de pages : 86 pages
Un service diplomatique dans un pays terroriste. Une petite horloge vient d’exploser. Dix personnes sont mortes. Les suivants sont atteints de la Phobie des choses qui traînent. Ils tentent de se rassurer qu’ils sont encore vivant. Mais le bruit de l’explosion les y empêche. La plaie sera ouverte le jour où ils tomberont sur un sac abandonné qui émet un tic tac suspect. Va-t-il exploser ? Que faire ? Les personnages s’agitent, se perdent en conjecture. Chacun cherche à s’évader, mais le dehors n’est pas mieux que l’intérieur. Cette pièce nous miroite l’état dépressif d’une société.
Le chant de la petite horloge a remporté le Grand Prix littéraire dans la catégorie Théâtre en 2020.
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements.
Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux, Un élan de conscience, Une démarche consciencieuse. De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles, Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…) Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
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