AUTEUR : Jacques HOUEGBE
EDITION : PLURIELLES
Page : 127pages
4.000CFA
Les spectres, ils sont ou ils ne sont pas, ils cherchent, ils se cherchent tels des fantômes voguant sur une belle nuit clairsèment des seuls battements de leurs compagnons rongeur génétiquement aillée. Leurs vies est une anomalie , une suite d’angoisse existentielles avec une lueur logée dans une sphère qui ose les éclairés.
AUTEUR : Jacques HOUEGBE
EDITION : PLURIELLES
Page : 127pages
Categories: | Autres genres littéraires, Nouvelles |
---|---|
Tag: | nouvelle |
book-author |
---|
Il n'y a pas encore de demandes de renseignements.
Recevez le livre où que vous soyez!
Paiement 100% Sécurisé
Sous 15 jours
Disponible sur WhatsApp
Triste, dramatique ou satirique, chacune des six pistes proposées est un chef-d’œuvre de raffinement et de lucidité. Tiburce Adagbè, Le Déchainé du jeudi
C’est une véritable caméra embarquée pour un film en six séquences sur quelques tranches de vie. Elles remettent en scène pour la énième fois le même Africain moyen, déchiré par la précarité, égaré dans sa crise d’identité séculaire, livré aux soubresauts des bourreaux de la politique, mais vivant, désespérément vivant. Désiré Godonou, Top Correcteurs
Dans la nouvelle Fesser tard ou jamais, celle que j’aime le plus, l’auteur, tout en atténuant quelque peu sa traditionnelle gouaille enjouée, s’abonne à un verbe poétique en par- faite harmonie avec l’amour qui brûle les cœurs, les doigts, les voix, les lames de couteau… Josué Mèhouénou, La Nation
En somme, un livre d’une constante amertume toujours en- robée dans cet humour impitoyable mais – parfois un peu trop – raffiné. Simplement, du pur Habib Dakpogan. Alain Sotchoumè, journaliste à l’ORTB
Ce soir-là, une histoire d’amitié, de transmission commençait son tissage entre la jeune Afrique et la vieille Europe… Il lui manquait juste un « vas-y » d’encouragement et elle, une braise sur laquelle souffler….Son inspiration a pris feu et vous avez le résultat sous vos yeux : Dominique Guibert de Villoutreys, Psychologue, accompagnante et enseignante certifiée PNL
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
« …En attendant la promesse de l’aube à la Colince de Yann, vous lirez les textes qu’il a rassemblés ici pour nous. Il a un beau style joliment drapé dans un bel humour. J’ai lu chacun des textes avec tendresse pour les personnages, avec reconnaissance envers l’auteur. Colince Yann a du talent. Je vous le recommande » Roger Gbégnonvi
<<< Ayant lu le recueil à l’envers, je me permets de vous suggérer ma méthode, qui est celle un peu du podcast, procédé contemporain de l’accès aux contenus multiformes. On prend le temps de musarder, sereinement, conscient qu’un texte en suivant l’autre, nous conduira toujours vers un apprentissage nouveau à l’envers, les nouvelles se suivent et se redressent d’elles-mêmes, avec aplomb! Comme Monsieur Carter…, le lecteur entrera de plain-pied dans un maelström de mots et d’idées. Sacré Roger Gbégnonvi, quelle dent aurait-il contre les religions !? Car ce n’est pas possible autrement de conclure, une fois qu’on a refermé les pages amères des aveux d’Oussama Ben Laden ou Vent des couleurs sur le Vatican. Vendre du rêve, est-ce la même chose que vendre de l’illusion?>>>
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements.
Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête.
Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…
Vous pouvez sauvegarder votre panier en saisissant votre email
Notifications