AUTEUR : Jacques HOUEGBE
EDITION : PLURIELLES
Page : 127pages
4.000CFA
Les spectres, ils sont ou ils ne sont pas, ils cherchent, ils se cherchent tels des fantômes voguant sur une belle nuit clairsèment des seuls battements de leurs compagnons rongeur génétiquement aillée. Leurs vies est une anomalie , une suite d’angoisse existentielles avec une lueur logée dans une sphère qui ose les éclairés.
AUTEUR : Jacques HOUEGBE
EDITION : PLURIELLES
Page : 127pages
Categories: | Autres genres littéraires, Nouvelles |
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Convaincu d’être atteint d’une grave maladie, Argan ne peut se passer des médecins. Il rêve donc de voir sa fille Angélique épouser un docteur, Thomas Diafoirus. Sauf qu’Angélique aime Cléante et refuse le choix de son père. Ce dernier, ulcéré, décide alors de la déshériter au profit de Béline, épouse hypocrite et odieuse marâtre. Mais c’est compter sans l’aide providentielle de Toinette et Béralde, qui s’ingénient à faire triompher la cause des amoureux !
Dernière œuvre de Molière, cette comédie-ballet en trois actes a connu un grand succès du vivant de l’auteur et reste aujourd’hui encore l’une des pièces les plus célèbres du dramaturge.
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux, Un élan de conscience, Une démarche consciencieuse. De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles, Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…) Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements.
Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Le ver est dans le fruit ! Avait sermonné le président à la radio nationale. Et toutes ses ouailles avaient répercuté la formule, un peu comme un écho, dans le moindre recoin du pays. Certains avaient beaucoup travaillé leur tonalité de voix, les accélérations dans leur rythme de parole ainsi que les tremblements pour répéter pareille la formule du même timbre éraillé du leader révolutionnaire.
Les expéditifs la jetaient, telle une pierre, à la figure de la masse, les démonstratifs la développaient comme une véritable formule philosophique, les pédagogues démagogues l’accompagnaient d’une savante analyse fonctionnelle de chaque composante de la phrase, agrémentée d’un zeste de flatteries sur l’intelligence hors-norme du propriétaire de l’aphorisme, un peu lettré légèrement étourdi en donna simplement l’inverse-le fruit est dans le ver.
Ce recueil tête-bêche expose en mosaïque une société en pleines mutations dans laquelle aucun jour ne se lève sans son lot de nouveautés et de surprises. À la première face, l’auteur s’intéresse à différentes figures de garçon pris comme l’homme, éternel alter ego de la femme ».
Il est le circoncis, l’incestueux, l’infidèle manipulateur, l’incontinent sexuel qui ne laisse pas toujours de belles traces dans la vie de celles qu’il côtoie. Cependant, il ne se réduit pas qu’à cela et il reste le mâle se pensant dominant, aux envies parfois mal exprimées. À la seconde face du recueil, l’épineuse question de la qualité des parents et des familles intéresse l’auteur.
Entre les enfants qui subissent la séparation des parents et ceux que les différents choix des parents détruisent de l’intérieur, l’auteur porte sa plume sur la situation de tous ces enfants qui héritent d’un passé dont ils passent toute leur vie à payer le prix.
Cela fait six jours que cette chose a vu le jour, et elle paraît encore plus claire qu’à sa naissance. Elle ne brunit pas. Aucune pigmentation ne s’annonce. Je m’en suis émue sans trop vouloir l’admettre, puis là, mes pires craintes se confirment. Elle a l’iris de l’œil rouge. Il est indéniable que Moulaya a mis au monde une albinos…
Bineta dit vrai, mon fils Adama, ta femme a donné naissance à une albinos. Le malheur frappera notre village. Nous devons agir aujourd’hui même selon notre tradition. Elle sera traitée à l’instar de tous les êtres anormaux qui ont l’impudence de voir le jour chez nous, qu’ils naissent avec une dent, qu’ils débutent leur première dentition par la gencive du haut, qu’ils sortent par le siège à la naissance et autres anomalies… Comment cela a-t-il pu nous arriver ? Moulaya doit se confesser.
« …En attendant la promesse de l’aube à la Colince de Yann, vous lirez les textes qu’il a rassemblés ici pour nous. Il a un beau style joliment drapé dans un bel humour. J’ai lu chacun des textes avec tendresse pour les personnages, avec reconnaissance envers l’auteur. Colince Yann a du talent. Je vous le recommande » Roger Gbégnonvi
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