Format : 21 cm x 29 cm ;
48 pages ;
poids : 0,17 kg ;
Collection: Grains et ficelles
1.000CFA
Les cahiers d’activités « Grains et ficelles » favorisent l’apprentissage pratique des chiffres et des lettres par manipulation de grains et de ficelles. Après l’activité manuelle, l’enfant transcrit son expérience et apprend facilement.
Format : 21 cm x 29 cm ;
48 pages ;
poids : 0,17 kg ;
Collection: Grains et ficelles
SKU: | 061ERA |
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Catégories | Manuels Scolaires, Primaire |
Étiquettes : | Auteur Béninois, Jeunesse, Maternelle |
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Julienne, va dans le champ de ton oncle me cueillir une poignée de gombos, s’il te plait !
Ordonna Baïe à sa fille.
En obéissant à sa mère, Julienne pouvait-elle se douter qu’elle allait à la rencontre de son destin ? Et que la cueillette de légume marquerait le point de départ d’une romance avec Tony ?
Baïe comme Julienne était loin d’imaginer que ce jour s’était levé pour renverser le cours normal de la vie familiale, notamment celle de Julienne et celle de sa sœur aînée, Régisette. Et que ce jour, en somme, apprêtait un funeste voile à étendue sur les différents intervenants dont les chemins vont se croiser, au point d’être à l’origine d’une fonction détonante entre deux mondes parallèles…
Le sort de toute une lignée va se jouer autour d’une poignée de gombos. Une tragédie béninoise qui prend sa course à Akiza, dans un champ de gombo, le long d’une voie ferrée…
Deux destins que tout oppose se croisent : un bébé abandonné par Monique, une femme démunie et un couple riche en quête d’un enfant. Adopté, le bébé grandit dans ce foyer où par miracle un autre enfant naît. Déji. Amoureux, il ne vit que dans la certitude de l’épouser. Mais Jojo, c’est la fille de Monique, elle ne sait pas que son fiancé est le frère de lait de son propre demi-frère, Plus grave : les parents de Déji s’opposent à elle, arguant qu’une danseuse n’est qu’une femme de mœurs légères. Dans cette intrigue où l’on avance à tâtons les personnages deviennent des marionnettes aux mains du destin qui les instrumentalise et se joue d’eux.
Heureusement que l’amour est là. Puissant antidote contre les trajectoires imposées, il donne parfois à la vie des saveurs insoupçonnées.
Deux collègiens, Olaoyé et Lyabo, sont épris d’un de l’autre. De cet amour banal est censé naître une expérience pour les deux tourtereaux dont l’idéal sentimental est, pour leurs proches, condamné à se heurter aux épreuves de la vie. C’est la fable de Tristan et Yseul.
Avec la Naissance de Fa que nous offre ici Mahougnon KAKPO, nous sommes dans ce double contexte. Onze récits révèlent, sous forme de tableaux ou de sketchs, une dimension de la sagesse béninoise, c’est-à-dire le sens, la signification, le pourquoi des choses, l’origine invisible de leur visibilité. Il s’agit notamment d’un ensemble de textes oraux, bien structurés et d’ampleur variée, exposant les origines mythiques du monde, de la vie, de la mort du bien, du mal…
Un d’entre eux nous enseigne une sentence proverbiale placée en exergue, comme pour tous les textes, proclame une parole de Fa : « A force de persévérer, le lépreux se remettra de son mal, l’infirme guérira de son infirmité, comme l’aveugle guérira de sa cécité ».
La porte d’entrée était entrouverte et pressée d’échapper à la pluie, j’ai posé le vélo contre un mur, puis ai couru pour me réfugier dans mon salon. Et sur quoi suis-je tomée à votre avis ? Mon mari en plein ébats sexuels avec ma bonne, âgée d’à peine quinze ans, dans mon canapé ! Dagobert étant docker, a des heures flexibles ; et normalement, il devrait se trouver au Port autonome de Cotonou, à faire des déchargements. Les deux amants étaient tellement transportés ailleurs qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence. Choquée, je sortis chercher un seau d’eau que je versai sur les traîtres enlacés. Ils se détachèrent précipitamment, ébaubis, outrés, évidemment en tenue d’Eve pour l’une et d’Adam pour l’autre. Loin d’avoir honte de leur trahison et de faire profil bas, ils se sont jetés sur moi avec une hargne mortelle.
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide
des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux,
Un élan de conscience,
Une démarche consciencieuse
De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles,
Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…)
Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
Délé est revenu à de meilleurs sentiments. Son épouse Hironkè qui lui a fait un beau bébé, semble avoir négocié une trêve avec ses démons intérieurs. La vie, chez les Craig, a retrouvé le parfum enthousiaste des lendemains qui chantent. Mais pas pour longtemps : Hironkè se retrouve du jour au lendemain à l’hôpital avec une grossesse extra-utérine. Pour le médecin traitant, il n’est plus question pour elle d’avoir un autre enfant. Le risque est grand, il en informe le mari d’autant qu’elle a déjà subi deux césariennes.
Pour Délé, les interrogations sur le passé de sa femme refont brusquement jour. Depuis quand elle a subi sa première césarienne ? Aurait-elle eu un enfant avant lui et de qui ? Et si l’enfant existe, qu’est-il devenu ? Et pourquoi garde-t-elle jalousement ce secret ?
De son côté, Délé est dans l’embarras ; il attend un bébé d’une autre femme, une de ses anciennes employées avec il folâtrait. Alors que sa mère s’en réjouit, lui-même se demande si ce n’est pas une erreur de trop. Pendant ce temps, Hironkè attend à la maison et compte patiemment les coups.
Séparé d’Hirankè, son épouse, Délé Craiq, patron d’une entreprise de BTP, pensait trouver le réconfort dans les bras d’une autre femme, en se lançant tout azimut dans les aventures extraconjugales. S’il rejette les avances de la fantasque Alero, sa secrétaire de bureau, il préfère les élans enfiévrés de Buiki, la jeune femme avec qui, la veille de son mariage, il pensait pouvoir enterrer sa vie de garçon. Mais Alero se sent presque « trahie ». Arrêtée pour trafic de stupéfiants, elle accuse Délé d’en être le commanditaire. La police appréhende le jeune homme et le fait incarcérer. Commence pour Hironkè, la femme répudiée, un véritable parcours du combattant afin d’innocenter son époux et le faire libérer.
Dans le deuxième tome de La Nuit Fatale, l’histoire d’Hironkè et de Délé Craig se conjugue à coups de cris, de blessures et de larmes. Si, à des moments donnés, l’homme pense maîtriser les évènements, il se rend compte, à la lueur de leurs développements, qu’il n’en est que le jouet vulgaire et mécanique.