Format : 21 cm x 29 cm ;
Nombre de pages : 48 pages ;
Poids : 0,17 kg ;
Collection : Grains et ficelles
1.000CFA
Les cahiers d’activités « Grains et ficelles » favorisent l’apprentissage pratique des chiffres et des lettres par manipulation de grains et de ficelles. Après l’activité manuelle, l’enfant transcrit son expérience et apprend facilement.
Format : 21 cm x 29 cm ;
Nombre de pages : 48 pages ;
Poids : 0,17 kg ;
Collection : Grains et ficelles
SKU: | 062ERA |
---|---|
Categories: | Manuels Scolaires, Primaire |
Tags: | Afrique, Bénin, Maternelle |
Il n'y a pas encore de demandes de renseignements.
Recevez le livre où que vous soyez!
Paiement 100% Sécurisé
Sous 15 jours
Disponible sur WhatsApp
Afi est la fille aînée d’une famille de quatre enfants. Elle dort en classe et ses résultats scolaires sont mauvais. Que faire pour que la petite Afi réussisse ?
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.
Le docteur a félicité Bernard.
Quand son frère s’est brûlé, il a eu de bons réflexes.
Le crabe creuse la terre Sur la berge de la rivière
Il met de la passion et du temps
Dans son travail, il tombe sur Dieu
Cet être qui écoute tous les vœux
Il le voit faire des têtes
De si minuscules et de si fortes
Il lui demande une tête, le généreux
Lui donne une tête pour combler son vœu
Il retourne et voit la grenouille
Qui le charma et lui demanda sans deuil
Il lui remet, et revient voir Dieu
Lui dit qu’il n’en a plus pour lui
Il se retourne tout triste du puits
On ne partage pas tout son or
En attendant la clémence du sort
On donne quand on en a pour soi
La particularité, ici, ce sont des comptes traditionnels que l’auteur vêtu de son manteau de poète, met en musique et offre à pleines mains au lecteur qui pourra y puiser toute la sagesse ancestrale pour se sortir de certaines situations.
Depuis que sa mère lui avait appris devrait suivre sa tante lors de son prochain séjour au village, afin d’être placée comme « vidomegon »dans une famille nantie en vine, Yèmi pouvait plus dormir. Elle était inquiète sur son sort. Ce qu’elle ignorait, c’est que sa mère également n’était pas tranquille. On dit tellement de choses concernant les « vidomègon ». Ce sont des enfants battus à longueur de journée ; des enfants taillables et corvéables à merci. Ils sont les premiers levés et les derniers couches. ils sont mal nourris et dorment souvent sur le sol nu. On raconte tellement de choses sur eux !
Plus le jour du départ approchait, et plus grande était sa peur de l’inconnu.
Fièrement, Wangaharo s’approcha de sa femme et lui proposa :
-Bori, permets-moi de faire de toi la princesse la plus heureuse de ce monde. Je t’offre cinq caisses remplies d’or et quatre cent cinquante têtes de vaches comme moussouforey.
Celle-ci répondit calmement :
-Mon cher frère, Bori mérite plus. Elle ne saurait être échangée contre ces biens périssables, mais elle exige une démarche digne qui rappelle celle de la vénération d’une déesse
Le prince Wangaho s’éprend éperdument de sa sœur. Celle-ci accepte la demande en mariage, mais impose à son frère des conditions qu’elle sait irréalisables. C’est la consternation générale. Que se passe-t-il finalement ? Ce ‘’crime’’ restera-t-il impuni ? Un savoureux roman qui plonge ses racines dans les veillés ancestraux où la parole est tout un art, une véritable motte d’argile que le conteur mouille pétrit pour lui conférer la forme voulue.
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité.
Yénounkoun écrasa un graillon tout près de moi. Je n’ai aucunement peur qu’il me contamine avec sa tuberculose, le rue ne m’a pas laissé grand espoir. Mourir d’une tuberculose serait un luxe dans les rues de Cotonou. Je n’ose pas m’en plaindre. Pas du tout. Je peux pleurer nuit et jour, la vie ne m’offrira rien de gratuit, j’en suis bien conscient. Elle en a décidé ainsi depuis l’époque de mes parents. Voilà d’ailleurs pourquoi j’ai horreur de prier. Je ne comprends même pas cette contradiction. Les mêmes dans leur chasuble ou veste allèguent … Tout est accompli …, et pourquoi vais-je encore prier ?
Dans ce livre foisonnant d’images se lisent et vivent les petites joies des enfants de la rue, et aussi leurs peines. Ces enfants qui ne sont rien d’autre que notre propre reflet, et qui n’attendent qu’une main.
Vous pouvez sauvegarder votre panier en saisissant votre email 😊