Editions: Hatier
Collection: L’Afrique et le monde
Editions: Hatier
Collection: L’Afrique et le monde
SKU: | 0225LRO |
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Catégories | 1er Cycle, Manuels Scolaires, Secondaire |
Étiquettes : | Afrique, Histoire |
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Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité.
_L’anthologie »Sororité Chérie » coordonné par Carmen Toudonou est édité par Vénus d’Ébène. Il présente les textes de 32 contributrices du monde entier sur la thématique de la sororité. Elles sont Béninoises, Ivoiriennes, Camerounaises, Suissesse, Françaises, Togolaise, Canadienne et Malienne, et elles unissent leurs voix autour de cette thématique. Le collectif présente des réflexions, du théâtre, des nouvelles, de la poésie et de l’art graphique. Les contributrices sont écrivaines, journalistes, chanteuse, enseignantes, dramaturges, bibliothécaires, avocate, peintre, chercheures…
La sororité, c’est la solidarité entre femmes. Aussi vrai que les femmes ne devraient pas être forcément des rivales les unes pour les autres.
L’esclavage transatlantique et ses conséquences sont au cœur des défis contemporains. Pour ouvrir la voie vers la conciliation auteurs/ victimes, pour préserver l’humanité de la récidive d’un tel crime et d’un futur conflit mondial, il urge de briser le silence international et de réparer les injustices commises dans le passé. A une époque où le racisme est toujours et en vivace dans le monde et en Occident plus particulièrement, il ne peut exister aucun motif juridique objectif d’impunité contre l’esclavage transatlantique.
La thèse de l’irréparable de l’esclavage transatlantique est nonsensique en droit. La responsabilité européenne est indéniable et sa reconnaissance est sans intérêt juridique. L’intentionnalité des Etats européens est prouvée…
Les modalités de réparation extra pécuniaire concernent la restitution, le droit au retour des Afro descendants, le travail de mémoire (création de musées, de mémoriaux, de cérémonies et de commémorations, etc). Les réparations pécuniaires requièrent l’évaluation, le paiement des préjudices, des dommages et intérêts punitifs.
L’auteur recommande la création d’un Tribunal Spécial pour l’Esclavage Transatlantique (TSEL) pour garantir les droits des victimes à un procès équitable, au respect du principe d’égalité des armes pour chaque partie et prévenir leur violation par les gouvernants.
Arouna est le plus petit des concurrents. Les organisateurs de la course hésitent à
l’accepter. La foule se moque de lui. Mais Arouna ne se laisse pas décourager…
Le docteur a félicité Bernard.
Quand son frère s’est brûlé, il a eu de bons réflexes.
Mais qu’avez vous à parlementer avec ce déchet humain, proféra celui qui semblait être l’aîné de la fratrie. Hors de notre vue, t’a-t-on dit, père indigne! Tu n’es pas un père, t’es une vipère. Va t’adonner à la loterie sous d’autres cieux.
Ce disant , il s’empara des bagages de son géniteur , aidé par ses frères et sa sœur. Ils allaient jeter les effets de leur ascendant sur la route très passante du quartier Kouhounou
Impuissant, le père renié courut vers ces modestes biens afin qu’ils ne fussent pas aplatis par le flot incessant des véhicules. Compréhensifs, les conducteurs ralentirent pour épargner ces objets incongrus. Les spectateurs viennent à sa rescousse et lui prêtèrent main-forte. Ainsi Norbert sauva-t-il de justesse ses affaires.
…..Norbert fut pourchassé comme un malfrat pris la main dans le sac, et se fut conspuer. Aussi les badauds le virent-ils, pliant sous le poids de ses baluchons comme s’il ployait sous celui du destin, essayant de s’enfuir afin d’échapper aux jets de pierres. Pierres que lui lançaient ses propres enfants dans le but de s’éloigner de son domicile dans le meilleur des cas, à moins qu’il ne s’agit de le lapider…
Fièrement, Wangaharo
s’approcha de sa femme et lui proposa :
-Bori,
permets-moi de faire de toi la princesse la plus heureuse de ce monde. Je
t’offre cinq caisses remplies d’or et quatre cent cinquante tête de vaches
comme moussouforey.
Celle-ci
répondit calmement :
-Mon cher
frère, Bori mérite plus. Elle ne saurait être échangée contre ces biens
périssables, mais elle exige une démarche digne qui rappelle celle de la
vénération d’une déesse
Le prince Wangaho s’éprend
éperdument de sa sœur. Celle-ci accepte la demande en mariage, mais impose à
son frère des conditions qu’elle sait irréalisables. C’est la consternation générale.
Que se passe-t-il finalement ? Ce ‘’crime’’ restera-t-il impuni ? Un savoureux
roman qui plonge ses racines dans les veillés ancestrales où la parole est tout
un art, une véritable motte d’argile que le conteur mouille pétrit pour lui
conférer la forme voulue.