Sous la coordination de Valère Z. VIGNIGBE
Les autres auteurs : Daniel ATREVI; Valère Z. Vignigbè; Noé Cham Sèmanou; Yves Modiano Biaou; Rodrigue ATCHOUE; Djamile Mama Gao; Ismael Ichola
3.000CFA
Quoi qu’il en soit, ces poèmes me parlent en tant que négation de l’anecdotique ambiant érigé en loi morale jusqu’au sommets les moins soupçonnables.
Extraits de la préface de Camille Adébah Amouro
Voici la génération Antée à laquelle mère Gaia prophétise immortalité, sur terre, et pas seulement. Dans les airs aussi. Ce ne sont que des tigrons. Mais, nom d’une mère, dans leurs griffes, il y a une mer… extrait de la postface de Constantin Amoussou
Sous la coordination de Valère Z. VIGNIGBE
Les autres auteurs : Daniel ATREVI; Valère Z. Vignigbè; Noé Cham Sèmanou; Yves Modiano Biaou; Rodrigue ATCHOUE; Djamile Mama Gao; Ismael Ichola
SKU: | SAV0021 |
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Categories: | Auteurs Béninois, Divers |
Tags: | Auteur Béninois, Poésie |
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Noël, un jeune immigré africain est passé à tabac par des hooligans blancs dans le métro de Londres. Un groupe de clochards qui étaient à proximité, intervient pour le sauver. Ayant perdu connaissance, Noël se réveille plus tard chez l’un de ses sauveurs, un mendiant. Le jeune homme découvre que sous ce manteau de clochard, se cache un homme puissant, se faisant appeler le Grand Baba – l’Etre Suprême – qui lui propose la richesse et le pouvoir, s’il acceptait d’être son « représentant » en Afrique. En acceptant ce pacte, Noël ne sait pas qu’il est désormais lié au diable qui fera de lui un homme riche, craint, mais aussi l’un des destins les plus tragiques de l’Afrique.
Ce roman est une odyssée profonde dans le milieu et les souterrains des grosses fortunes et des pouvoirs inusables. C’est un faible moderne qui déconstruit le mythe des destins toilés sur mesure.
Il est beau talentueux et plein d’avenir. Remarqué par une femme d’affaires installée au Nigéria, le Sultan devient, en un temps record, une vedette de la chanson adulée au Bénin et ailleurs. Mais bien vite, il se laisse séduire par sa productrice, néglige ses amis des premières galères et devient inaccessible. Le pauvre ne sait pas qu’il vient d’entrer dans un engrenage et que la gloire est aussi factice que les flonflons et les sunlights du showbiz. A ses dépens, il l’apprendra…
Ce roman nous entraîne dans le monde de la musique, milieu qui paraît, de prime abord clinquant, mais où la guerre des trachées est aussi impitoyable qu’en politique.
Ce roman, classique de forme, est celui d’une vie, celle d’un être beau, juste, innocent, musicalement accordé à lui-même et au monde. Jusqu’au jour où une dissonance défait cette existence harmonieuse. Évènement dérisoire : le fantasme d’une femme, mais tel est le piège qui fait qu’à l’harmonie succèdent l’absurde et l’errance, le chaos et le crime, pour s’achever dans le supplice et la mort. Symbole remarquable, c’est par le feu purificateur que périt cet innocent pathétique.
Il a été salué en 1960 par un grand nombre de journaux dont l’Express, la Croix, la Réforme, Combat, les Lettres Françaises, au-delà du message des lieux grâce à sa formation intellectuelle et à la sûreté de son langage. L’écrivain prend pied dans le monde des âmes en nous narrant une aventure qui se charge progressivement d’une signification inattendue, et ce roman demeure une fenêtre ouverte sur la vie intérieure de l’homme. Sur sa solitude aussi, à quelque climat qu’il appartienne. »
Destinée aux enfants de la maternelle, cette collection est pleine de couleurs, de tendresse et de simplicité. Elle renvoie au tout petit une image de lui-même et joue aussi un rôle didactique.
Séparé d’Hirankè, son épouse, Délé Craiq, patron d’une entreprise de BTP, pensait trouver le réconfort dans les bras d’une autre femme, en se lançant tout azimut dans les aventures extraconjugales. S’il rejette les avances de la fantasque Alero, sa secrétaire de bureau, il préfère les élans enfiévrés de Buiki, la jeune femme avec qui, la veille de son mariage, il pensait pouvoir enterrer sa vie de garçon. Mais Alero se sent presque « trahie ». Arrêtée pour trafic de stupéfiants, elle accuse Délé d’en être le commanditaire. La police appréhende le jeune homme et le fait incarcérer. Commence pour Hironkè, la femme répudiée, un véritable parcours du combattant afin d’innocenter son époux et le faire libérer.
Dans le deuxième tome de La Nuit Fatale, l’histoire d’Hironkè et de Délé Craig se conjugue à coups de cris, de blessures et de larmes. Si, à des moments donnés, l’homme pense maîtriser les évènements, il se rend compte, à la lueur de leurs développements, qu’il n’en est que le jouet vulgaire et mécanique.
Déconstruire le fantasme de l’ailleurs (…)
Relater la longue traversée de l’amère mer dont la gorge est aussi profonde que le ventre vide des rêveurs inassouvis (…)
On perçoit un souffle scrupuleux, Un élan de conscience, Une démarche consciencieuse. De rompre les amarres de l’assimilation,
Qui au fil des lignes se muent et se meuvent en rafales, en cisailles, Incarnant des strates de significations aux tonalités souvent tragiques, s’agglutinant au rythme des multiples transfigurations au possible (…) Extrait de la préface de Djamille Mama Gao
Avec la Naissance de Fa que nous offre ici Mahougnon KAKPO, nous sommes dans ce double contexte. Onze récits révèlent, sous forme de tableaux ou de sketchs, une dimension de la sagesse béninoise, c’est-à-dire le sens, la signification, le pourquoi des choses, l’origine invisible de leur visibilité. Il s’agit notamment d’un ensemble de textes oraux, bien structurés et d’ampleur variée, exposant les origines mythiques du monde, de la vie, de la mort du bien, du mal…
Un d’entre eux nous enseigne une sentence proverbiale placée en exergue, comme pour tous les textes, proclame une parole de Fa : « A force de persévérer, le lépreux se remettra de son mal, l’infirme guérira de son infirmité, comme l’aveugle guérira de sa cécité ».
Et comme si on se connaissait depuis le premier cache-sexe de la terre, un large sourire fendilla ta bouche. Tu me tendis la main, m’attiras à toi. Nous voilà poitrine contre poitrine, ta main gauche me tapotant le dos amicalement. J’en fus quelque peu confus, mais tu me rassuras très vite, me murmurant que c’était votre façon à vous de saluer, car selon Jab, tous les hommes sont frères et doivent se comporter comme s’ils avaient un cœur unique, un foie unique, un intestin unique, un … Tu profitas pour me parler de Lucie, cette mère assez féconde pour te donner sept milliards de voisins et qui passait ses heures à égrener ses misères dans les cavernes d’Ethiopie.
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