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Les marchands des soleils
Liaffaire est claire. Qu’on se le dise. Camille
est vraiment voleur de feu…
Et c’est bien ce feu sacré qu’ils ravivent ici, en des visions ou vues diverses, tous les seize encodeurs de ce spicilège, chacun d’eux représentant chacune des seize maisons géomantiques.
Qu’ils soient contemporains de Camille
(Florent E. Hessou, Louis-Mesmin Glèle…), de la génération juste après (Habib Dakpogan,
Hilaire Dovonon, Mathias Massodé, Jasmin
Ahossin-Guézo, Jérôme Tossavi..) ou de la dernière génération (Grégoire Folly, Fabrice
Oga, Chrys Amégan, Eric
Azanney, Yves
Ayindé Biaou, Djamile Mama Gao…), les poètes de cette pléiade, au-delà de l’entreprise de dissipation de la Nuit -les nuits- par (et en) la renaissance du Soleil, rendent compte de la vitalité de la poésie béninoise dont ils tracent maintenant les sillons futuribles. Bien sûr de la poésie en tant que « négation de l’anecdotique » selon Camille. De la poésie, cet immense pays nôtre qui nous habite.
Poésie. Poésie. Poésie.
Ave Camille !