Editions: Hatier
Collection: L’Afrique et le monde
Editions: Hatier
Collection: L’Afrique et le monde
SKU: | 0224LRO |
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Catégories | 1er Cycle, Manuels Scolaires, Secondaire |
Étiquettes : | Afrique, Histoire |
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_L’anthologie »Sororité Chérie » coordonné par Carmen Toudonou est édité par Vénus d’Ébène. Il présente les textes de 32 contributrices du monde entier sur la thématique de la sororité. Elles sont Béninoises, Ivoiriennes, Camerounaises, Suissesse, Françaises, Togolaise, Canadienne et Malienne, et elles unissent leurs voix autour de cette thématique. Le collectif présente des réflexions, du théâtre, des nouvelles, de la poésie et de l’art graphique. Les contributrices sont écrivaines, journalistes, chanteuse, enseignantes, dramaturges, bibliothécaires, avocate, peintre, chercheures…
La sororité, c’est la solidarité entre femmes. Aussi vrai que les femmes ne devraient pas être forcément des rivales les unes pour les autres.
Quand amour rime avec bien matériel, vous vous croyez sur un petit nuage, tout vous sourit. Quand vous voyez fuir l’objet de vos désirs, tout devient noir, vous priez les eaux de vous engloutir. Marc et Ayélé, deux étudiants qui peinent à connaître le sens de l’amour et qui l’ont appris tardivement.
Une intrigue amoureuse où réalités africaines côtoient modernisme et où le miel ne coulent pas éternellement.
J’ai entendu dire que vous pourriez faire démolir le chantier abandonné du siège de l’Assemblée Nationale qui git, dans la boue de vos consciences, à l’entrée de Porto-Novo. Je voudrais vous prier, Messieurs, de vous garder de poser un tel acte car ce cadavre qui repose dans le marécage rend témoignage de l’excellente qualité de votre propre gouvernance. Mais avant tout, ce sombre amas de maçonnerie est aussi un mémorial, c’est-à-dire une chose pour se souvenir. Oui, un mémorial érigé à la gloire d’un dieu, le dieu de la corruption…
Ils se mirent côte à côte. Je me plaçai devant eux, toute nue, les jambes légèrement écartées. Ils fixèrent mon entre-jambe et mes deux petits citrons chéris installés de part et d’autre de la poitrine. Et leur quéquette, entre les cuisses, se mit naturellement à redresser la tête, comme un lézard. Certains se la chatouillèrent pour la rendre plus prompte. J’attendis là, impatiente de voir celui dont le bout de chair résistera plus que les autres. Après quelques minutes, un lézard se mit à piquer du nez, doucement, et finit par se recroqueviller complètement. Celui-là s’écarta honteusement du groupe et laissa les autres continuer le test.
Fuyant la guerre dans son pays, Sylvia arrive au Bénin, sans adresse, et est hébergée par Claudy, un étudiant en fin de formation. Elle raconte son enfance en Côte d’Ivoire, mais évite de parler de la guerre qui lui a pris tout ce qu’elle a de plus cher. Mais ce que Sylvia ignore, Claudy est, lui aussi, un réfugié de guerre.
Je retrouvai mon appartement. Vidé de son contenu, comme un bélier éventré le jour de la Tabaski. Il me restait juste le haut-parleur, qui ornait encore cette pauvre chambre, triste de mes désirs. C’était du moins l’image que je recevais. Mon lit, le matelas, tout le reste était parti dans des bradages commerciaux pour que je puisse prendre ce vol vers le Canada. J’avais dépensé tout l’argent qui m’avait été donné, en plus de ce que j’avais pu réunir de la vente de mes biens. Et là, je revenais bredouille, la tête assaillie par une marée de doutes.
Le docteur a félicité Bernard.
Quand son frère s’est brûlé, il a eu de bons réflexes.