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Colorant félix
En les écoutant à tour de rôle, je bénissais le Ciel, Sègbo qui aime ses créatures a bien fait de créer le soir, sinon, nous vieux édentés aux gencives aigries et revanchardes, comment passerions-nous nos journées? Collés à la maison à regarder nos épouses qui, dans l’incapacité légitime de nous affronter ouvertement, déversent leurs colères sur d’innocents ustensiles de cuisine ou les pauvres animaux domestiques?…
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Le code de vie du primitif: Tome 3
Au fil des deux cent cinquante-six entités qui constituent cette oeuvre, nous avons été nourris, questionnés, interpellés, amenés à comprendre le code de vie de nos ancêtres, nous avons été introduits à la sagesse africaine.
L’auteur, à travers l’analyse des légendes et des aphorismes recueillis de l’oralité, nous a suggéré
d’actualiser les anciennes valeurs sociales afin de les intégrer à notre quotidien. En ce monde où les repères se perdent, où les valeurs s’emmêlent, la présente oeuvre qui s’adresse à vous et à la postérité, vous invite à retrouver ce qui a du sens, à partir de vos racines propres, de vos souches culturelles et humaines pour être et bâtir la cité. -
La nuit fatale : Tome V
Délé vient de célébrer son deuxième mariage à l’insu de sa première épouse, Hironkè. Alors que la jeune mariée s’ennuie dans l’attente de l’enfant qu’elle accouchera bientôt, Mariam, la veuve de son oncle, commence à mettre au point la stratégie destinée à lui arracher Craigs Holding, la société familiale à la tête de laquelle trône le jeune homme. Mariam s’est adjoint les services d’Alex, son jeune frère revenu des Etats-Unis et enrichi dans des activités troubles. Peu à peu, l’étau se resserre autour de Délé qui empêtré dans ses histoires matrimoniales, ne voit pas venir le mal. Mais il y a comme l’ombre d’une bonne fée qui plane sur lui en la personne du détective privé Amzat qu’il a engagé à son service.
Règlement de comptes, cinquième tome de La Nuit fatale, met un point final à cette saga familiale où, amour, argent, haine, trahison, rapprochent et en même temps divisent les personnages, véritable archétypes des figures du business moderne africain, dignes des caractères des grandes séries américaines comme Dallas ou Dynastie.
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Le code de vie du primitif: Tome 4
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Le code de vie du primitif (Tome 2)
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Les souliers du lac Nokoué
Quand on était petits, Comlan allait passer les congés chez ses parents à Aglimey, une ferme située à dix-sept kilomètres de Zougbomey. Et avant de partir, il m’informait qu’il se rendait à Harlem. Il y demeurait jusqu’à la veille de la rentrée, et revenait le sac bourré de provisions.
A Harlem, on cultivait le manioc, l’igname, la patate douce, le maïs et le haricot et rouge.
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La fortune du Diable
Noël, un jeune immigré africain est passé à tabac par des hooligans blancs dans le métro de Londres. Un groupe de clochards qui étaient à proximité, intervient pour le sauver. Ayant perdu connaissance, Noël se réveille plus tard chez l’un de ses sauveurs, un mendiant. Le jeune homme découvre que sous ce manteau de clochard, se cache un homme puissant, se taisant appeler le Grand Baba – l’Etre Suprême – qui lui propose la richesse et le pouvoir, s’il acceptait d’être son « représentant » en Afrique. En acceptant ce pacte, Noël ne sait pas qu’il est désormais lié au diable qui fera de lui un homme riche, craint, mais aussi l’un des destins les plus tragiques de l’Afrique.
Ce roman est une odyssée profonde dans le milieu et les souterrains des grosses fortunes et des pouvoirs inusables. C’est un faible moderne qui déconstruit le mythe des destins toilés sur mesure.
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L’arbre fétiche
Les quatre nouvelles publiées ici sous le titre de la première d’entre elles, « L’arbre fétiche », donnent une image attachante de la vie béninoise actuelle. Le fil caché, mai combien solide, des croyances et des coutumes ancestrales tisse la trame quotidienne de ces récits écrits d’une plume alerte et sensible.
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La danseuse Sapkata
Un homme s’élança dans le cercle, hurla, déchira ses habits, les lança en l’air et se mit à rouler comme un canari. Trois adeptes du dieu surgirent et se jetèrent à sa poursuite. Ils eurent assez de mal à le maîtriser. Il les traîna d’un bout à l’autre de la grande place. Incessants va-et-vient. Moqueurs va-et-vient. Ils l’étreignirent. Il semblait avoir plus de force qu’eux. Ils parvinrent à le contenir. Redevenu calme, le possédé redressa la tête. Le colonel ! Il venait d’être choisit par la danseuse. Le fétiche avait fait de lui son pur-sang. Pouvait-il refuser ? D’ailleurs, n’était-ce pas là une bonne façon de se repentir ? Se mettre au service de la justice après des décennies d’injustices, des siècles de viols, des millénaires de meurtres…Les adeptes l’entraînèrent vers le couvent. Le colonel y séjourna six mois. Il apprendra la vie. Il apprendra le respect de la dignité des autres. Il apprendra les lois de la nature. Il apprendra les valeurs. Et un soir, sous le gros iroko de la place Sato, on le verra se contorsionner, paré de couleurs et de vie, sous les youyous qui fuseront de toutes parts…